SCOR : les bénéfices bondissent de près de 150% au troisième trimestre

04/11/2009 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - Scor a publié un bénéfice net de 94 millions d'euros au troisième trimestre, en hausse de 147% par rapport aux 38 millions dégagés l'année dernière sur la même période. Sur les neuf premiers mois de l'année, le réassureur a enregistré un résultat net de 278 millions d'euros contre 280 millions un an plus tôt. Le groupe a vu son ratio combiné dans la réassurance non vie passer de 99,2% à 97,4%. Ce ratio mesure le rapport entre les frais de gestion et le coût des sinistres sur le total des primes. Les primes brutes émises sont elles passées de 1,577 milliard à 1,629 milliard d'euros. Dans un communiqué, Scor déclare avoir poursuivi " la mise en oeuvre de sa politique d'investissement consistant à prendre en compte le retour attendu à moyen terme de l'inflation, de taux d'intérêt en hausse et un environnement économique profondément modifié, tout en saisissant à court terme les opportunités présentes sur le marché".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Le cabinet d'analyse Xerfi considère qu'après avoir reculé de 0,7% en 2007 et de 6,4% en 2008, le marché de l'assurance français va se redresser cette année grâce au développement des assurances de personnes, et en particulier de l'assurance-vie. Selon Xerfi le marché global de l'assurance français devrait croître de 4% en 2009 et de 6% en 2010. La FFSA estime que la croissance de l'assurance-vie devrait se situer entre 0% et 4% cette année. Quant à l'assurance de biens et de responsabilités, la progression des cotisations en 2009 devrait atteindre entre 1% et 3%. Sur le plan mondial, Fitch et Moody's maintiennent leur perspective négative sur le secteur. Moody's a exprimé ses inquiétudes non seulement sur la solidité du bilan actuel des assureurs, mais aussi sur leur capacité à rétablir leurs niveaux de capitalisation avec des résultats qui devraient être réduits. L'agence de notation souligne que de nombreux groupes maintiennent une exposition limitée aux actions et aux produits structurés. Or, à moyen-terme, cette stratégie de gestion d'actifs peu risquée pourrait amoindrir leur performance.