MARKS and SPENCER : ventes en hausse de 2,8%

04/11/2009 - 10:53 - Option Finance

(AOF) - Marks and Spencer a vu son chiffre d'affaires augmenter de 2,8% à 4,3 milliards de livres au premier semestre. Son bénéfice imposable avant exceptionnels ressort à 298,3 millions de livres (333 millions d'euros) sur une période de six mois au 26 septembre. La gestion des coûts et des stocks a permis au distributeur britannique d'amortir une baisse des ventes. "Nous avons eu un bon début de troisième trimestre. Toutefois, le marché reste concurrentiel et, comme nous avons dû faire face à des conditions d'activité instables l'an passé, nous demeurons prudents quant aux perspectives pour Noël et l'année à venir", a déclaré le président Stuart Rose dans un communiqué.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution alimentaire

Diverses stratégies apparaissent pour affronter la crise. Auchan a choisi d'agrandir ses hypermarchés, dans l'alimentaire comme dans le non-alimentaire. L'enseigne continue de croire à l'avenir de ce format, qui représente 79% des ventes du groupe. Soixante ouvertures d'hypermarchés sont prévues en 2009. A l'instar des autres acteurs, Auchan a baissé ses prix de 0,93% sur le premier semestre, ce qui a permis de contenir la baisse des volumes. Ses concurrents, en particulier Casino et Carrefour, ont plutôt choisi de réduire les mètres carrés de leurs hypermarchés et de se désengager des produits non alimentaires, en déclin. Ils se concentrent désormais sur les magasins de proximité et de discount, et ils investissent les centres-villes. Ils ont quasiment tous développé un concept de magasins de format réduit proposant divers produits. Le champion en la matière est Monoprix, présent en centre-ville depuis les années 1930, et qui a lancé le " Monop " et le " Daily Monop ". Système U l'a imité en lançant les " U Express ", magasins d'environ 300 m[-3]ý.

Distribution spécialisée

Le marché textile français a poursuivi son recul sur les premiers mois de l'année. Selon l'Institut français de la mode (IFM), sur le premier semestre 2009, la consommation d'articles d'habillement a fléchi de 2,7% en valeur par rapport à la même période de l'an dernier. En euros constants la baisse s'établit à 3,1%. Même les soldes d'été, entre la mi-juin et fin juillet, n'ont pas permis de relancer les ventes. Sur cette période, selon les fédérations professionnelles, le repli de l'activité a atteint entre 2% et 3% par rapport aux soldes de 2008. Par contre, le succès d'Internet ne se dément pas. D'après l'IFM, les ventes à travers ce canal de distribution se sont renchéries de 15% sur le début de l'année 2009. Cette année, son poids pourrait même se rapprocher de celui des grands magasins (soit 5,5% sur le marché de l'habillement). Un potentiel de valorisation existe encore si on examine les données aux Etats-Unis. Dans ce pays, les achats en ligne de vêtements pèsent 8% du marché.