Le flou qui régnait au sujet de la teneur du futur tour de table de la compagnie aérienne italienne Alitalia est désormais levé. Le Ministère de l'Economie transalpin a annoncé à la mi-journée qu'une offre sur la part détenue par l'état dans le transporteur emportait nécessairement offre sur l'ensemble du capital, comme le prévoit la loi. L'acquéreur devra également reprendre l'ensemble des obligations convertibles en circulation.
Le gouvernement italien, qui attend les offres éventuelles en espérant trancher dès janvier, a expliqué que le repreneur devra se conformer à un cahier des charges industriel comprenant des engagements de dessertes nationales, la préservation de l'emploi ou le maintien de "l'identité italienne" de la compagnie (nom et logo en prime). Les conditions strictes d'offre seront dévoilées d'ici la fin de l'année.
Air France KLM regarde le dossier, avec qui quelques relations avaient déjà été tissées par le passé. Mais la compagnie franco-néerlandaise n'a encore rien décidé, au vu de la situation très dégradée de sa voisine verte et rouge, et des impératifs fixés par les autorités italiennes.
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