(AOF) - Rubis a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 222 millions d'euros, en recul de 30%. Le groupe a précisé que la chute de son activité s'expliquait par la baisse des prix nominaux des produits pétroliers intervenue depuis septembre 2008 et restait sans conséquence sur ses performances financières. Rubis a enregistré une croissance de 7% en volume, et de 3% à périmètre constant. Le chiffre d'affaires de Rubis Energie a reculé de 20% à 179,6 millions d'euros. Les volumes distribués par Rubis Energie au troisième trimestre atteignent 182 000 tonnes-m3, en hausse de 12%, dont 100 000 tonnes de distribution de GPL (+ 6%) et 82 000 m3 (+ 20%) au titre de la distribution de produits pétroliers (essences, gazole ...) ; à périmètre constant, les volumes en distribution finale tous produits s'établissent à 150 000 tonnes-m3 (-1,6%). En Europe, les volumes de GPL en distribution finale atteignent 56 000 tonnes sur un troisième trimestre structurellement faible en consommations et peu représentatif de la tendance annuelle (saison d'été et peu de tonnages agricoles). L'activité de distribution de produits pétroliers sur les Iles anglo-normandes représente 23 000 tonnes de fiouls Dans les Caraïbes (Antilles - Guyane - Bermudes), les volumes commercialisés s'élèvent à 65 000 tonnes-m3 (+ 4 %) réparties en 59 000 m3 (+ 5 %) de produits pétroliers (réseaux de stations-service et vente directe de gazole marine, fioul, lubrifiants et bitumes) et 5 800 tonnes (+ 2 %) de GPL. La zone Afrique affiche des volumes de GPL en distribution finale de 18 000 tonnes (- 7 %) : retrait ponctuel au Maroc et bonne croissance au Sénégal et à Madagascar. Les ventes de Rubis Terminal ont chuté de 56% à 42,2 millions d'euros. Sur le troisième trimestre, l'activité principale du pôle Rubis Terminal, le stockage de produits liquides, poursuit sa progression avec des recettes de 22 millions d'euros, en hausse de 8%. " Hors contribution du terminal de Rotterdam, les recettes ressortent en augmentation de 4 %, avec de bonnes progressions en volume sur l'ensemble des segments ", a précisé Rubis. Sur la même période, le chiffre d'affaires Négoce s'établit à 20 millions d'euros, en recul de 73% : effets de la baisse des volumes et des prix nominaux, sans impact sur les résultats.
Services aux collectivités
Les autorités françaises ont récemment approuvé la création d'une agence de financement des collectivités locales, à l'instar de ce qui se fait déjà dans de nombreux pays dans le monde. Grâce à cette agence, qui lancera des emprunts sur le marché obligataire au profit des régions, des départements, des agglomérations ou des villes, les collectivités espèrent diversifier leurs sources de financement. Celles ci sont, pour l'instant, très dépendantes des financements bancaires, particulièrement en provenance de Dexia et des Caisses d'Epargne. Dans le passé, les collectivités se sont déjà associées plusieurs fois pour lever des fonds sur le marché obligataire. Le dernier emprunt date de 2008, lorsque 32 collectivités ont levé 250 millions d'euros. Néanmoins, depuis ces dernières années, l'Acuf (Association des communautés urbaines de France) soutient le lancement d'un véhicule de financement qui bénéficierait de la meilleure note attribuée par les agences (notation " AAA ") et qui pourrait ainsi facilement se refinancer sur les marchés.