(AOF) - DreamNex a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires en recul de 2,2% à 17,39 millions d'euros. Sur 9 mois, il s'est élevé à 50,92 millions d'euros, en repli de 4,8%. Au troisième trimestre, l'activité Divertissements a totalisé 13,604 millions d'euros de ventes, en recul de 4,1% par rapport à 2008. " Cette amélioration sensible par rapport aux premiers mois de l'année s'explique notamment par la mise en place d'un nouveau système de crédits universels, qui a permis de retrouver une progression constante des rachats de crédits des abonnés ", a expliqué le spécialiste de l'Internet de charme. L'activité Produits a, elle, vu ses ventes baisser de 6,2% à 1,926 million d'euros. " L'évolution a été particulièrement encourageante au mois de septembre avec une progression des ventes de 11,2% par rapport à la même période de 2008 ", souligné DreamNex. L'activité Rencontre a enregistré un chiffre d'affaires de 1,791 millions d'euros, en progression de 33,2%. En matière de perspectives, Patrice Macar, PDG, a déclaré : " L'amélioration de l'activité devrait se confirmer sur la fin de l'année, et devrait s'accompagner d'une amélioration de la rentabilité opérationnelle."
Distribution spécialisée
Le marché textile français a poursuivi son recul sur les premiers mois de l'année. Selon l'Institut français de la mode (IFM), sur le premier semestre 2009, la consommation d'articles d'habillement a fléchi de 2,7% en valeur par rapport à la même période de l'an dernier. En euros constants la baisse s'établit à 3,1%. Même les soldes d'été, entre la mi-juin et fin juillet, n'ont pas permis de relancer les ventes. Sur cette période, selon les fédérations professionnelles, le repli de l'activité a atteint entre 2% et 3% par rapport aux soldes de 2008. Par contre, le succès d'Internet ne se dément pas. D'après l'IFM, les ventes à travers ce canal de distribution se sont renchéries de 15% sur le début de l'année 2009. Cette année, son poids pourrait même se rapprocher de celui des grands magasins (soit 5,5% sur le marché de l'habillement). Un potentiel de valorisation existe encore si on examine les données aux Etats-Unis. Dans ce pays, les achats en ligne de vêtements pèsent 8% du marché.