ENCRES DUBUIT : ventes en baisse de 2,4%

17/11/2009 - 18:07 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires d'Encres Dubuit au 4ème trimestre (période du 1er juillet au 30 septembre 2009) s'est établi à 6,7 millions d'euros, en repli de 2,4% par rapport au 4ème trimestre de l'exercice précédent. A taux de change constants, l'activité de la période affiche une stabilité. Au total, le chiffre d'affaires sur l'exercice clos au 30 septembre 2009 s'inscrit en baisse de 5% à 23,7 millions d'euros. A taux de change constants, l'activité sur cette période ressort en baisse de 1,8%. "Au-delà des aléas conjoncturels actuels, le Groupe entend maintenir le cap de sa stratégie industrielle et commerciale afin de mettre en place les nouveaux relais de croissance tant géographiques (pénétration de nouveaux marchés à fort potentiel de croissance : Chine, Afrique/ Moyen Orient) que sectoriels (développement de nouveaux produits : encres numérique UV et encres solvant), qui lui permettront de profiter pleinement de la reprise et de retrouver la voie d'une croissance solide et durable", a souligné le groupe concernant ses perspectives.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

La pétrochimie européenne doit faire face à un environnement particulièrement difficile. Face à un recul de la demande, les surcapacités atteignent 15%, selon le président du Syndicat de la chimie organique de base (SCOB). Quant au taux d'utilisation des capacités, il atteint environ 80%, son plus bas niveau depuis plus de dix-neuf ans. La production de composants chimiques intervenant dans la fabrication de matières plastiques a chuté l'an passé : de 9,8% pour l'éthylène et de 5,2% pour le propylène. Réagissant à cette tendance, l'Europe et les Etats-Unis devraient supprimer cette année environ 2 millions de tonnes de capacités de production annuelles. Alors que l'Asie et le Moyen-Orient, qui bénéficient de coûts de production très inférieurs, vont enregistrer un développement de 6 millions de tonnes de capacités de production annuelles. L'autre tendance négative est la volatilité des coûts. Les hausses peuvent parfois être répercutées aux clients, mais avec un décalage dans le temps.