(AOF) - LDC a publié mercredi soir des résultats semestriels dégradés du fait des conséquences de l'influenza aviaire. Le spécialiste de la volaille se dit cependant prêt au rebond : il constate en effet une reprise progressive de la consommation de volaille et une hausse des prix de vente. LDC mise en outre sur l'international et l'activité traiteur. Le groupe progresse plus vite que le marché sur ce segment. Sur le premier semestre clos fin août, LDC a totalisé un chiffre d'affaires de 734,9 millions d'euros, en repli de 4,6% (-7,4% à périmètre et taux de change constants). Le chiffre d'affaires volaille a baissé de 7,2% (-8,3% à périmètre identique) à 523,1 millions d'euros. De même l'international a reculé de 13% à 66,6 millions d'euros. En revanche, l'activité traiteur a progressé de 28% (+9,9% à périmètre constant) à 88,2 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant du groupe ressort à 21,5 millions d'euros, en baisse de 34,2%. Dans la volaille, le résultat opérationnel courant s'établit à 22,1 millions d'euros, soit 4,2% du chiffre d'affaires contre 5% un an plus tôt. Pour les dirigeants, dans le contexte particulier de la période, ce niveau constitue une bonne performance. A l'international, LDC affiche une perte de 2,1 millions d'euros du fait de l'influenza aviaire et de résultats décevants en Espagne. Le traiteur affiche une hausse de son résultat opérationnel de 1,2 à 1,8 million d'euros. Pour le second semestre, LDC prévoit un retour à des niveaux de marges normalisés dans la volaille, c'est-à-dire supérieurs à 5%. Sur l'ensemble de l'exercice, le groupe agroalimentaire table sur une stabilité du résultat opérationnel courant de la division. L'international devrait retrouver, au deuxième semestre, la voie de la profitabilité. Le traiteur devrait afficher des résultats en ligne avec les objectifs : une croissance du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel courant de l'ordre de 12% sur l'exercice.