(AOF) - Foncière Masséna a signé un bail ferme de 12 ans sur 8% de son portefeuille. Dans un contexte de baisse des loyers de bureaux en France, et dans le cadre de la stratégie de sécurisation des cash-flows par une gestion locative active, Foncière Masséna a conclu avec le GIE ACM un nouveau bail d'une durée ferme de 12 ans qui prendra effet le 1er janvier 2010. Pour l'ensemble des immeubles d'exploitation ACM situés à Valence, Strasbourg, Rouen, Paris, Nantes, Lille et Laval, représentant une surface globale d'environ 25.600 m[-3]ý pondérés, le loyer annuel 2010 hors taxes et hors charges sera de 4,14 millions d'euros. Sur la base des valeurs d'expertise au 30 juin 2009, ces actifs représentent 8% de la valeur globale du patrimoine de Foncière Masséna. Auparavant, les baux des locaux loués au GIE ACM étaient assortis de termes s'échelonnant entre 2011 et 2017, avec une possibilité de résiliation triennale. De plus, le GIE ACM prendra dorénavant à sa charge, pour l'ensemble des sites, les réparations lourdes relevant de l'article 606 du Code Civil. Ce bail ferme de 12 ans, ainsi que la prise en charge de l'article 606 par le preneur, permet à Foncière Masséna de sécuriser les revenus auprès d'un locataire de qualité sur la durée et sur l'ensemble des sites qu'il occupe. La totalité des immeubles loués au GIE ACM offriront ainsi, à compter du 1er janvier 2010, un rendement net global de 7% sur la valeur d'expertise au 30 juin 2009. Le GIE ACM est un groupement d'intérêt économique regroupant des sociétés du groupe des Assurances du Crédit Mutuel. Il est le support des moyens d'exploitation du groupe.
Immobilier
Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.