(AOF / Funds) - 2010 sera l'année des valeurs défensives prévoit Banque Leonardo. Elle s'attend à ce que le paradoxe de 1994 se répète : les valeurs défensives surperforment les valeurs cycliques et les marchés à la faveur de la reprise économique. " Le paradoxe relève du " acheter la rumeur, vendre le fait ", explique le stratège. Selon François Chevallier, les gérants ont préféré jouer la reprise au premier semestre 2009 au travers des banques et des cycliques plutôt que de se protéger contre la récession en achetant des défensives. Résultat, les valeurs défensives sont " injustement sous-évaluées ". Au sein des valeurs défensives, le stratège qualifie de " superstar " les cosmétiques, les boissons alcoolisées et la distribution alimentaire, et de " meilleur espoir " les télécoms et la pharmacie. Les " utilities " sont, elles, sous surveillance positive.