(AOF) - Exel Industries a réalisé sur l'exercice 2009/09 un résultat net de 10,2 millions d'euros, en recul de 56%, et un résultat opérationnel courant de 22,8 millions d'euros, en retrait de 38,5%. Ces variations sont en pro forma, c'est-à-dire en intégrant Hardi sur 12 mois, comme si l'acquisition avait été réalisée au 1er septembre 2007. Evoquant le recul de son résultat opérationnel, le spécialiste des techniques de pulvérisation de précision pour l'agriculture a expliqué que la bonne performance dans la Protection des Végétaux n'avait pas été suffisante pour compenser les pertes significatives enregistrées dans la Protection des Matériaux. On rappellera que cette activité a représenté 20% des ventes. Face à cette situation, des mesures de réduction des coûts ont été prises, ce qui a conduit à des dépenses exceptionnelles de 7,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 452,2 millions d'euros, en repli de 7,7%. Il sera proposé à l'assemblée générale du 25 janvier 2010 le versement d'un dividende de 0,37 euro par action. Ce dividende sera mis en paiement à partir du 28 janvier 2009. Exel Industries a également publié son chiffre d'affaires du premier trimestre du nouvel exercice. Les ventes se sont élevées à 109,3 millions d'euros, en recul de 29%. Le chiffre d'affaires de la Protection des Végétaux a enregistré un repli de 30,8%, à 56,5 millions d'euros. Dans la Protection des Matériaux, le chiffre d'affaires a baissé de 23,8% à 21,1 millions d'euros. " A l'heure actuelle, nous ne pouvons d'ailleurs pas totalement exclure que l'exercice 2009-2010 soit déficitaire ", a déclaré Patrick Ballu, PDG d'Exel Industries. Il s'attend à enregistrer une stabilisation dans la Protection des Matériaux et une forte décroissance dans la Protection des Végétaux.
Biens d'équipement
L'Insee a revu à la baisse ses prévisions de recul des investissements industriels pour 2009. Ils devraient subir une chute historique de 21%, les investissements dans l'industrie manufacturière enregistrant même une dégringolade de 23% cette année. En avril dernier, la baisse anticipée des investissements industriels était limitée à 18% et à 21% pour la seule industrie manufacturière. Cette dégradation des prévisions provient d'une diminution de la demande de la part des secteurs des biens d'équipements et des biens intermédiaires, touchés de plein fouet par la crise. En avril dernier, les industriels s'attendaient à une stagnation des investissements dans les biens d'équipement. Ils tablent désormais sur un recul de 9%.