(AOF / Funds) - La principale menace pour les marchés financiers se trouve dans la brutale augmentation de la dette des Etats, affirme Orchidée Finance dans sa dernière lettre mensuelle. Il souligne que la crise de la dette de Dubaï est une piqûre de rappel. Le gestionnaire d'actifs estime que les montants exceptionnellement élevés des émissions d'Etats semblent pouvoir être absorbés tant que les taux de court terme restent bas et que le mécanisme de transformation des liquidités reste en place. Il explique que les surabondantes liquidités de court terme offertes aux institutions financières par les banques centrales sont largement recyclées en emprunts d'Etats. Le placement des emprunts d'Etat devrait aussi être facilité par une concurrence avec la demande privée de crédit qui continuera d'être faible en 2010. Orchidée Finance avertit cependant qu'il serait trop optimiste de se croire à l'abri de nouvelles turbulences induites par la dégradation de la dette de nouveaux Etats. Si le gestionnaire d'actifs ne croit guère à la dégradation de la note américaine, celle de la note de la Grande-Bretagne lui paraît constituer une menace potentielle sérieuse.