VIVALIS : signature d'une nouvelle licence commerciale

22/12/2009 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - Vivalis a annoncé qu'un de ses clients dans le domaine vétérinaire avait levé son option de licence commerciale à l'issue d'une évaluation de la technologie EB66[-87]© réalisée dans le cadre de sa licence de recherche. Les termes financiers de cet accord n'ont pas été communiqués. Cette nouvelle licence porte à 9 le nombre de nouvelles licences directes signées par la société biopharmaceutique qui fournit à l'industrie des solutions cellulaires pour la production de vaccins et de protéines depuis début 2009, dont 4 commerciales, portant le nombre total de licences signées à ce jour à 28. " Nous sommes très heureux de la signature de cette nouvelle licence commerciale, la quatrième de l'année, portant ainsi le nombre de licences commerciales signées à ce jour à 16 sur un total de 28 licences. Cela confirme la pertinence de notre business model, la qualité de la technologie développée et du support que nos équipes peuvent apporter à nos clients. Nous sommes très confiants dans la poursuite de cette dynamique en 2010", ont déclaré Franck Grimaud, Président du Directoire et Majid Mehtali, Directeur scientifique.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Le secteur de la santé animale attire les convoitises des groupes pharmaceutiques. Sanofi-Aventis, a racheté à l'américain Merck sa participation dans leur coentreprise Merial pour 4 milliards de dollars. Merial, est le numéro trois mondial du médicament vétérinaire, avec un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de dollars en 2008. Il commercialise " Frontline ", le leader des anti-puces et anti-tiques pour chiens et chats, avec des ventes avoisinant le milliard de dollars. Son autre produit phare est " Ivomec ", un antiparasitaire destiné aux bovins, moutons et porcs. Le marché offre un certain nombre d'avantages aux laboratoires. Évaluée à 19,2 milliards de dollars dans le monde, la santé animale bénéficie d'une croissance bien supérieure à celle de la pharmacie traditionnelle. De plus, la concurrence des génériques y est pratiquement inexistante. Enfin, les prix de vente sont fixés librement par les industriels car les achats de ces produits ne sont pas remboursés par les autorités.