EUTELSAT : reprise de tous les services de la position 16° Est

01/02/2010 - 08:47 - Option Finance

(AOF) - Eutelsat Communications a confirmé que tous les services exploités à la position 16° Est et affectés par l'apparition d'une anomalie technique sur le satellite W2 dans la soirée du 27 janvier ont à présent entièrement repris. " Ces services sont aujourd'hui exploités sur 3 satellites colocalisés à 16° Est, EUROBIRD 16 en poste à cette position orbitale depuis avril 2009, W2M qui a rejoint 16° Est courant janvier pour une entrée en service commercial, et SESAT 1 arrivé à cette position orbitale le 28 janvier après avoir été libéré de sa mission à 36° Est par le lancement avec succès du satellite W7 ", a précisé l'opérateur de satellites. Parallèlement à la conduite de ces opérations, W2 a été placé en mode sécurisé pour permettre à Eutelsat et au constructeur du satellite, Thales Alenia Space, de mener l'enquête immédiatement diligentée pour identifier les causes de cette anomalie technique.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Le groupe bénéficie de l'explosion du nombre de chaînes diffusées par satellite dans le monde. Les applications vidéo représentent désormais plus de 70% des recettes du groupe. - La visibilité de l'activité est forte car le groupe passe des contrats à long terme avec ses clients, notamment pour la diffusion de chaînes de télévision. - Le groupe a la capacité de faire passer des augmentations de tarifs lors des renouvellements de contrat. - Eutelsat bénéficie du dynamisme de croissance des marchés d'Afrique et du Moyen-Orient. - Le relèvement de la note de S&P donne à Eutelsat le statut " Investment grade ".

Les points faibles de la valeur

- Un des principaux risques que court l'opérateur est technologique. En effet, un changement radical de technologie pourrait affecter la demande en capacité satellitaire. - Les opérateurs satellites doivent actuellement faire face à une offre sur le marché des lanceurs pour satellites commerciaux inférieure à la demande.

Comment suivre la valeur

- Eutelsat bénéfice d'un statut défensif dans son secteur. Son modèle économique lui permet de bien traverser la crise. - La société distribue entre 50% et 75% de son résultat net aux actionnaires. La discipline du management en termes d'acquisition plaide pour un retour de liquidités accru aux actionnaires. - L'industrie consomme beaucoup de capitaux au départ, mais les dépenses opérationnelles sont ensuite limitées. Une fois lancé, un satellite est utilisable pendant quinze ans. - Une partie du Grand emprunt de l'État français devrait être allouée aux infrastructures pour le haut débit, y compris pour l'offre satellite dans les zones rurales. Une demande pour une offre haut débit via satellite serait favorable à Eutelsat. - La télévision haute définition est l'un des moteurs de la croissance. - L'essor de la télévision en 3D serait favorable aux opérateurs satellites car une chaîne en 3D nécessite un peu moins de 3 fois la capacité satellitaire nécessaire pour une chaîne numérique en définition standard.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Afin de contrer les acteurs de l'Internet, accusés de concurrencer la presse en proposant son contenu en ligne gratuitement, cinq géants de la presse américaine (Condé Nast, Hearst, Meredith, News Corporation et Time Inc.) se sont alliés en créant une société commune. Leur objectif est d'imposer un nouveau standard de lecture en ligne. A travers ce kiosque en ligne commun, le lecteur pourra acheter un article, un exemplaire ou s'abonner à un magazine. Avec un total de 144 millions de lecteurs, les cinq groupes de presse espèrent récupérer les recettes publicitaires qui leur échappaient jusqu'à présent. L'autre opportunité est de pouvoir bénéficier de l'essor du marché des livres numériques. En France, les éditeurs réunis au sein du Syndicat de la presse quotidienne vont prochainement rencontrer les dirigeants de Google pour essayer de faire évoluer la situation. L'AFP (Agence France-Presse) prône un nouveau modèle : Google lui verse désormais une somme forfaitaire sur trois ans pour la reprise de ses dépêches sur son agrégateur de recherches.