AREVA : contrat de fourniture de cinq ans avec le brésilien INB

02/02/2010 - 09:47 - Option Finance

(AOF) - INB (Industrias Nucleares do Brasil) et Areva ont signé un contrat pour la fourniture de service de conversion, permettant d'alimenter en combustible le complexe nucléaire brésilien Angra pour les cinq prochaines années. Les deux partenaires soulignent la valeur et les avantages de cet accord sur le long terme, qui apporte la sécurité d'approvisionnement pour INB, et s'inscrit dans la stratégie d'Areva de développer des partenariats stables et sur le long terme avec des acteurs majeurs du nucléaire dans le monde. Pour les deux parties, ce contrat est une première opportunité de développer leur coopération, et pourrait potentiellement mener à un partenariat plus important dans le domaine du cycle du combustible. Lors de la signature du contrat, les représentants d'INB ont déclaré: "Ce contrat renforce la relation entre nos deux sociétés et plus largement les liens étroits entre le Brésil et la France. Travailler ensemble ces cinq prochaines années apportera sûrement de nouvelles opportunités pour les deux parties". " Nous sommes honorés d'avoir été choisis pour ce contrat. Ce succès commercial confirme la position du groupe Areva en tant que leader mondial de la conversion" a déclaré Christian Barandas, Directeur de la Business Unit Chimie d'Areva.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Dans son étude annuelle " l'Observatoire européen des marchés de l'énergie ", Capgemini souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser respectivement de 3,5% et 3% cette année. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Les investissements ont également été revus à la baisse, au détriment des énergies renouvelables. La politique menée par EDF illustre bien cette tendance : après avoir réalisé une grosse acquisition en 2008, en rachetant British Energy pour plus de 14 milliards d'euros, c'est désormais le désendettement qui prime. Le groupe français espère se désengager au premier trimestre 2010 de son réseau de distribution en Grande-Bretagne, et en retirer 4 milliards d'euros.