BAINS DE MER MONACO : repli de 6,3% du chiffre d'affaires trimestriel

05/02/2010 - 18:20 - Option Finance

(AOF) - Dans des conditions de marché qu'elles jugent toujours difficiles, la Société des Bains de Mer et ses filiales ont réalisé un troisième trimestre en retrait par rapport à celui de l'exercice social passé. Le chiffre d'affaires du groupe s'élève en effet à 67,9 millions d'euros pour le troisième trimestre de l'exercice 2009/2010, en recul de 6,3 % sur celui de l'année précédente. Le second semestre est habituellement marqué par une baisse de l'activité, et cette tendance s'est confirmée dans une conjoncture économique dégradée, a indiqué le groupe. Il a toutefois été observé une bonne fréquentation pendant la période des fêtes de fin d'année, permettant au groupe de réaliser un mois de décembre satisfaisant. Avec des recettes de 36,8 millions d'euros pour le dernier trimestre contre 41,2 millions d'euros l'année passée, le secteur jeux ne renouvelle pas sa bonne performance du second trimestre, le recul par rapport à l'an passé étant plus sensible dans le domaine des appareils automatiques que pour les jeux de table. Par ailleurs, comme dans l'ensemble de l'industrie hôtelière haut de gamme, les établissements hôteliers restent pénalisés par un environnement économique difficile et la baisse de fréquentation se traduit par un recul de 8,1 % du chiffre d'affaires à 26,0 millions d'euros. Ce recul est toutefois moins marqué qu'en début d'exercice. Enfin, les autres activités présentent un chiffre d'affaires de 7,6 millions d'euros, en nette progression avec le développement des recettes locatives. Au cumul des neuf premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires du groupe s'élève à 307,3 millions d'euros contre 336,1 millions d'euros précédemment.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Hotellerie et loisirs

L'Europe constitue le plus important marché du voyage dans le monde, avec un chiffre d'affaires estimé en 2008 à 246 milliards d'euros. Les voyages à forfaits traditionnels, réalisés par les tour-opérateurs, représentent 40% de ce marché. Néanmoins les forfaits dynamiques (élaborés par l'internaute qui compose lui-même son voyage sur Internet) connaissent un fort développement. Ils pèsent aujourd'hui un tiers du marché. Pour tenir compte de cette évolution, la Commission Européenne souhaite remettre à plat les droits des passagers confrontés à l'insolvabilité des compagnies aériennes. Cette initiative résulte du constat que les clients de voyages n'ont pas conscience qu'ils sont souvent mal protégés financièrement par leurs prestataires. 67% des acheteurs recourant aux forfaits dynamiques ne seraient ainsi pas couverts par les garanties prévues par l'actuelle directive européenne du tourisme alors qu'ils sont convaincus d'être protégés.