ARGAN : la perte se creuse en 2009

10/02/2010 - 17:55 - Option Finance

(AOF) - Argan a publié un résultat net part du groupe négatif de 26,6 millions d'euros sur l'exercice 2009, à comparer à une perte de 1 million en 2008. Le groupe détenait, au 31 décembre 2009, un patrimoine de 608 000 m2, d'une valeur de 370,9 millions d'euros hors droits. Fin 2009, ce patrimoine s'est accru de 83 000 m2 nouveaux grâce à des développements dédiés (25 400 m2) et à des acquisitions sélectives (58 000 m2), indique-t-il. L'ANR de reconstitution par action s'établit à 13,4 euros. Après un recul de 4,0 euros au cours du premier semestre, l'ANR a progressé de 0,8 euros pendant le second semestre. Argan proposera à l'assemblée générale du 8 avril prochain le versement d'un dividende de 0,66 par action en hausse de +10% par rapport à l'année précédente et proposera à nouveau d'opter pour le paiement du dividende en actions.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières doivent réallouer leur portefeuille d'actifs pour affronter la crise du secteur. Les cessions leur ont permis d'accéder à des ressources financières à un moment où leurs cours de bourse étaient malmenés. Ainsi Gecina, qui doit faire face à une dette de 500 millions d'euros à échéance février 2010, a déjà cédé 700 millions d'euros d'actifs. Foncière des Régions (FDR) a vendu plusieurs biens, dont une soixantaine d'immeubles à France Télécom. Icade, qui a choisi de se recentrer sur l'immobilier d'entreprise, a mis sur le marché 32.000 logements et son pôle d'administration de biens. L'autre impératif pour les foncières est de renégocier les conditions de loyers en fin de bail pour prévenir le départ des locataires. Silic estime que ses pertes de revenus suite à la renégociation de ses baux atteignent 200.000 euros pour le premier semestre 2009. Ces sociétés, qui ont su stopper à temps les nouveaux projets pour réduire leurs coûts, peuvent compter sur des taux d'occupation généralement élevés, de l'ordre de 95%. Néanmoins elles sont confrontées à une incertitude de taille : les conséquences de l'augmentation du taux de chômage sur les taux d'occupation dans les mois à venir.