(AOF) - Theolia a nommé une nouvelle équipe de dirigeants : Eric Peugeot, Directeur Général, François Rivière et Jean-François Azam, Directeurs Généraux délégués, en remplacement de Marc van't Noordende et Olivier Dubois. Le spécialiste de l'éolien a confirmé le calendrier du plan de restructuration financière de l'entreprise. L'assemblée générale des obligataires s'est tenue le 18 février et l'assemblée générale des actionnaires se tiendra le 19 mars. A l'issue favorable de ces assemblées, une augmentation de capital interviendra au deuxième trimestre 2010 en fonction des conditions de marché. "Alors que ce plan nécessite le soutien du plus grand nombre, le conseil a estimé que les deux anciens dirigeants ne recueillaient plus l'adhésion pourtant nécessaire de l'ensemble des parties concernées", a précisé Theolia. Dans ce contexte, la nomination d'Eric Peugeot est de nature à favoriser l'émergence d'une majorité d'actionnaires et d'obligataires en faveur de la restructuration financière, a ajouté le groupe. Le conseil d'administration a rappelé l'enjeu essentiel que représentait la réussite de ce plan de restructuration pour l'avenir de l'entreprise, pour ses actionnaires et ses obligataires.
Services aux collectivités
Dans son étude annuelle " l'Observatoire européen des marchés de l'énergie ", Capgemini souligne l'impact exceptionnel de la crise économique sur le secteur des utilities. La consommation mondiale d'électricité et de gaz devrait baisser respectivement de 3,5% et 3% cette année. Selon l'étude, les acquisitions successives ont fragilisé la situation financière des dix principaux acteurs du secteur, dont la dette cumulée a bondi de 113% depuis 2006 pour atteindre 213 milliards d'euros en 2008. Les réductions de coût et les cessions d'actifs ont donc succédé à la croissance externe pour restaurer la flexibilité des intervenants. Les investissements ont également été revus à la baisse, au détriment des énergies renouvelables. La politique menée par EDF illustre bien cette tendance : après avoir réalisé une grosse acquisition en 2008, en rachetant British Energy pour plus de 14 milliards d'euros, c'est désormais le désendettement qui prime. Le groupe français espère se désengager au premier trimestre 2010 de son réseau de distribution en Grande-Bretagne, et en retirer 4 milliards d'euros.