JCDECAUX décroche un contrat de mobilier urbain à Valence

07/04/2010 - 18:01 - Option Finance

(AOF) - JCDecaux annonce avoir remporté un contrat de mobilier urbain et de vélos en libre service dans la ville de Valence pour une durée de 20 ans. Ce contrat porte sur l'installation de 455 MUPI (mobilier urbain pour l'information) 2m2, de 45 Senior 8m2, de 15 colonnes et 180 mâts, soit 1 460 faces publicitaires. "Le gain et l'extension du contrat de mobilier urbain de Valence, troisième ville la plus importante d'Espagne, démontrent la capacité de JCDecaux à être à l'écoute permanente des municipalités", a déclaré Jean-Charles Decaux, codirecteur général de JCDecaux, dans un communiqué. "Ainsi, le concept des vélos en libre-service, conçu et développé par JCDecaux, est de plus en plus souvent pris en compte par les municipalités dans leur réflexion sur les nouvelles politiques de déplacements urbains", ajoute-t-il.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Les contrats signés par JC Decaux portent généralement sur le long terme (15 ans en moyenne) et offrent une bonne visibilité sur l'activité du groupe. - Bien que durement touché par la crise publicitaire, JCDecaux s'est montré plus résistant que ses principaux concurrents, grâce à un mix produits plus favorable et notamment un faible poids de l'Affichage grand format, une exposition élevée aux pays émergents et un plan de réduction des coûts. - Le groupe est jugé bien positionné pour profiter de la reprise publicitaire. La communication extérieure, le métier de JCDecaux, devrait surperformer le marché publicitaire en 2010 et 2011. Le groupe bénéficie d'une structure de coûts majoritairement fixe, d'où un effet de levier important en période de reprise d'activité. - JCDecaux pourrait renforcer son développement par une opération de croissance externe. L'axe de développement le plus pertinent serait une acquisition majeure aux Etats-Unis via le rachat des actifs d'un des trois leaders de la zone (Clear Channel Outdoor, CBS Outdoor ou Lamar). La faiblesse du dollar et le faible niveau des valorisations pourraient l'y inciter.

Les points faibles de la valeur

- La visibilité sur l'activité reste faible et aucun appel d'offres majeur n'est attendu dans l'immédiat. Le marché publicataire a atteint son point bas l'été 2009. - Le flottant du titre n'est que de 30%. L'actionnariat familial représente 70%.

Comment suivre la valeur

- Le groupe est dépendant de l'évolution du marché mondial de la publicité et donc de la conjoncture économique. Toutefois, l'activité Mobilier Urbain du groupe a montré ses capacités de résistance lors de la baisse du marché publicitaire. - Une opération de croissance externe pourrait être un catalyseur pour la valeur. - A suivre également : l'attribution des contrats dans les grandes villes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

Les intervenants estiment que la reprise n'est pas pour tout de suite. L'agence ZenithOptimedia a encore dégradé ses prévisions et estime que le marché publicitaire mondial devrait chuter de 10,2% cette année. Elle prévoyait auparavant une légère reprise du marché, marquée par une faible croissance de 0,9% des dépenses. Quant au géant publicitaire, Omnicom, il considère que le marché devrait seulement se redresser fin 2010. Il s'attend à ce que beaucoup d'annonceurs augmentent au moins modestement leurs dépenses au second semestre. Si, avec la crise, la croissance des recettes publicitaires sur Internet a ralenti en 2009, les spécialistes prévoient une augmentation de 8% cette année. La publicité sur Internet continue donc de séduire toujours plus d'annonceurs et pourrait encore se renforcer face aux autres médias. C'est le dynamisme des moteurs de recherche, qui vendent des mots-clés aux annonceurs pour les faire apparaître en premier dans les réponses fournies aux internautes, qui soutiennent ce créneau. En 2009, cette activité, largement dominée par Google, a généré 880 millions d'euros de recettes en France, en hausse de 10%.