M6 : partenariat stratégique avec Mangas Gaming dans les jeux en ligne

08/04/2010 - 09:39 - Option Finance

(AOF) - Mangas Gaming, groupe français de paris sportifs et de jeux en ligne, opérateur de BetClic et d'Everest, et M6 ont annoncé la signature d'un partenariat stratégique en France dans le domaine des jeux en ligne (poker et paris sportifs). Il sera mis en oeuvre dès l'obtention des agréments demandés par BetClic et Everest. " Cet accord global d'une durée de quatre ans, est construit autour du parrainage d'émissions de poker et de sport, du développement de contenus innovants portés par des figures des antennes du Groupe et d'une intégration des services de poker et de paris en ligne de BetClic et Everest au sein des sites du Groupe M6 ", a expliqué le groupe de médias.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- M6 n'est plus seulement la chaîne des jeunes mais une vraie chaîne généraliste. Le groupe réalise d'importants investissements dans les programmes destinés aux adultes. - M6 limite sa dépendance au marché publicitaire en diversifiant ses sources de revenus. Le chiffre d'affaires des diversifications est équivalent à celui de la publicité et permet ainsi de compenser la baisse des recettes publicitaires due à la crise. - M6 a su profiter de la montée en puissance des chaînes thématiques et s'est renforcée dans ce domaine ainsi que dans celui de la TNT par le biais de W9, Paris Première, TF6... Les services de " télévision de rattrapage " (catch up TV) constituent également un moyen de récupérer une partie de l'audience. - La structure financière du groupe est saine.

Les points faibles de la valeur

- M6 n'est présente que dans l'hexagone et manque de revenus internationaux. - La visibilité reste faible sur la tendance du marché publicitaire en 2010. Les analystes voient peu de catalyseurs à cour terme. - Les activités de vente à distance et de musique ne jouent par leur rôle de relais de croissance. - La taxe de 1,5% sur les recettes publicitaires (pour compenser la disparition des écrans publicitaires sur les chaînes publiques entre 20h et 6h depuis le 5 janvier 2009) vient peser sur les résultats, et ce d'autant plus en période de baisse du marché publicitaire. - En raison de sa présence sur plusieurs canaux, M6 cumule les coûts de diffusion, ce qui constitue une charge supplémentaire.

Comment suivre la valeur ?

- Les groupes de télévision sont confrontés à un univers audiovisuel en profonde mutation, marqué notamment par le poids de plus en plus important pris par Internet et la fragmentation des audiences, provoquée par le succès de la Télévision Numérique Terrestre. - Malgré la diversification de ses sources de revenu, M6, comme ses concurrentes, dépend fortement de l'évolution du marché publicitaire, lequel est extrêmement cyclique. La période de fin d'année est également très importante. - Les baromètres de mesure d'audience (type Médiamétrie) sont des indicateurs intéressants à suivre. - La priorité est donnée à la TNT, mais aucune des chaînes concurrentes n'est à vendre actuellement. L'attribution du canal bonus fin 2011 pourrait conduire M6 à convertir une de ses chaînes payantes, Paris Première ou Teva, en TNT gratuite. - D'autres diversifications relatives à la fabrication de contenus sont à venir. M6 ne cache pas s'intéresser aux paris en ligne.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Les éditeurs de presse envisagent le livre numérique comme une opportunité unique, susceptible de faire évoluer leur modèle économique. Apple, dont la tablette sera prochainement commercialisée aux Etats-Unis, a pris contact avec plusieurs éditeurs américains. Même si les revenus sont faibles, l'intérêt majeur est l'absence de coûts de fabrication et de distribution des journaux classiques, qui peuvent constituer jusqu'à 70% du prix d'un journal. Contrairement aux éditeurs de livres, qui ont adopté des standards communs pour leurs contenus, les éditeurs de presse n'ont pas encore adopté de standard numérique. Toutefois cinq grands éditeurs de magazine (Time Inc., News Corp., Condé Nast, Hearst et Meredith) ont créé un consortium, en décembre 2009, pour adopter un standard commun et un modèle de partage de revenus pour leurs éditions numériques. La filiale américaine de Lagardère Active, Hachette Filipacchi Media US, pourrait rejoindre cette alliance.