CESAR : succès de l'augmentation de capital

20/04/2010 - 12:14 - Option Finance

(AOF) - César a annoncé le succès de son augmentation de capital de 5,5 millions d'euros. L'apport de cash s'élève à 2,79 millions d'euros car les souscriptions de Butler Capital Partners SA et le FCPR France Private Equity II, géré par Butler Capital Partners SA, ont été effectuées par compensation de leurs comptes courants. Le spécialiste des produits festifs a finalement émis 14.166.463 ABSAR (Action à Bon de Souscription d'Action Remboursable) après l'exercice de l'intégralité de la clause d'extension. " L'augmentation de capital permettra à la société d'assurer la continuité de son exploitation et de mettre en oeuvre sa stratégie de retournement. Elle devrait également permettre un débouclage rapide des discussions en cours avec les banques pour la mise en place du crédit saisonnier ", a expliqué César. Le règlement-livraison des actions nouvelles et leur admission aux négociations sur le marché Euronext Paris interviendront le 21 avril 2010. A compter de cette date, le nombre total d'actions composant le capital de César sera ainsi porté à 22.378.906.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

Augmentation de capital : Action qui consiste à augmenter le capital social d'une entreprise en émettant de nouvelles actions. Généralement utilisée en dernier recours pour assurer le financement de l'entreprise (après l'autofinancement et l'endettement). Ce type d'opération est dilutif à court terme pour l'actionnaire. La société propose généralement aux anciens actionnaires de souscrire de nouveaux titres un prix en principe inférieur au dernier cours de bourse.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Dans l'attente d'un nouveau cadre réglementaire, qui pourrait ralentir le développement de la banque d'investissement sous de nouvelles règles prudentielles plus exigeantes en fonds propres, les banques adoptent une attitude prudente. Les plus solides se concentrent sur le renforcement de leurs fondamentaux et l'absorption de leurs acquisitions récentes. Les plus fragiles, comme le franco-belge Dexia, le britanniques RBS ou l'allemand Commerzbank, tentent de faire face et de prouver leur viabilité. Plusieurs éléments de fragilité demeurent. Premièrement, les créances douteuses pénalisent la qualité du bilan de ces acteurs, comme le souligne le Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier estime que, à fin 2009, les banques n'ont comptabilisé que 40% des dépréciations. Avec une reprise qui prend du temps, de nouvelles défaillances d'entreprises pourraient alourdir le portefeuille de créances douteuses. De plus, l'agence de notation Fitch Ratings considère que l'évolution du marché immobilier reste une menace pour les banques, particulièrement au Royaume-Uni et en Irlande.