APRR : hausse du chiffre d'affaires

21/04/2010 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - Autoroutes Paris Rhin Rhône a publié un chiffre d'affaires de 409,2 millions d'euros pour l'activité Péages, en hausse de 4,4%, au premier trimestre. Le chiffre d'affaires hors Construction ressort à 421,5 millions d'euros, en progression de 4,3%, sur la période. En revanche, le chiffre d'affaires Construction a reculé de 5,7% à 49,4 millions d'euros. Le groupe souligne que le trafic au premier trimestre a progressé de 1,6% par rapport au premier trimestre 2009 malgré les multiples épisodes neigeux qui l'ont affecté en janvier et février.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'encadrement contractuel des tarifs (indexés sur l'inflation) offre à APRR une excellente visibilité sur la croissance de ses revenus. - La croissance du trafic routier est souvent plus rapide que celle de l'économie. - Le réseau est quasiment achevé ce qui limite les investissements futurs. - La valeur offre un rendement généreux.

Les points faibles de la valeur

- L'activité du groupe est liée à l'évolution du trafic, qui peut varier en fonction de différents facteurs, comme le climat. Ainsi, le trafic peut chuter en cas d'enneigement important et prolongé. - Eiffage détient 81% du capital. Le flottant est donc limité.

Comment suivre la valeur

Le modèle économique des concessionnaires d'autoroutes donne à leurs titres l'attrait d'obligations convertibles sans risque. La dimension obligataire tient aux dividendes. La dimension action réside dans la croissance du trafic autoroutier et celle des péages.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le traditionnel Observatoire européen des marchés de l'énergie, établi fin d'année 2009 par Capgemini et ses partenaires, souligne que les " utilities " sortent fragilisés de la crise économique et financière. Selon l'étude la crise a provoqué une baisse mondiale historique des consommations d'électricité et de gaz, estimées respectivement à 3,5% et 3% pour 2009. Si la baisse de la consommation d'énergie a une conséquence positive, avec une diminution des émissions de Co2, elle a des retombées préoccupantes pour les acteurs. Ces derniers ont mis en place des plans d'économies, qui prévoient notamment un recul de leurs investissements. Or, en 2008, l'Union européenne avait estimé que 1.600 milliards d'euros d'investissements étaient nécessaires pour rénover et accroître la capacité de production des réseaux d'électricité et de gaz de l'Union Européenne jusqu'en 2030. S'ils ne sont pas réalisés, cela ne fera qu'accroître la dépendance énergétique de l'Europe. L'Observatoire souligne la nécessité pour les utilities de revoir leur modèle économique, pour qu'ils maîtrisent davantage leur consommation d'énergie et réduisent ainsi leur dépendance.