(AOF) - Somfy a réalisé au premier trimestre 2010 un chiffre d'affaires de 193,6 millions d'euros, en hausse de 10,2% en termes réels et 7,5% à périmètre et taux de change constants. Cette progression s'inscrit dans le prolongement de la tendance observée en fin d'année dernière. Elle traduit un redressement des deux pôles d'activité, mais doit, toutefois, être relativisée en raison de l'incidence favorable de l'effet de base (-10,8% à données comparables l'an dernier sur le même trimestre), a indiqué le spécialiste français des portes et des fenêtres automatisées. Le chiffre d'affaires de Somfy Activités est ressorti à 166,8 millions d'euros, en augmentation de 9,8% en termes réels et 6,7% à données comparables. Le chiffre d'affaires de Somfy Participations est ressorti à 26,8 millions d'euros, en hausse de 12,9% en termes réels et 12,8% à données comparables. Le groupe n'a pas donné pas d'indications sur la tendance pour l'ensemble de l'année, mais constate un contexte toujours marqué par les pressions sur les prix et les marges.
Biens de consommation
L'industrie du textile continue à subir des difficultés en France. Selon les données de l'Institut français de la mode (IFM), l'an passé, la consommation de vêtements et de textile a reculé de 3,2%, après avoir baissé de 3% en 2008. 2009 est la pire année pour le secteur depuis 1995, avec une chute de la consommation qui a même atteint 9% durant le troisième trimestre. Les clients sont de plus en plus sensibles aux prix. Pour s'adapter, les professionnels ont proposé des offres promotionnelles avant même les soldes. L'IFM considère que les ventes à prix réduits ont représenté 31% du chiffre d'affaires des distributeurs en 2009 contre 18,5% il y a dix ans. La baisse de la demande n'affecte pas seulement la France et les pays européens. Le textile indien est également mis à mal par la crise, du fait de sa dépendance vis-à-vis des exportations, qui représentent environ 35% de son activité. Pour la première fois en 2009, les ventes à l'export ont subi une contraction du fait du recul de la demande en Europe et aux Etats-Unis.