(AOF) - Faiveley Transport a publié au titre de son exercice 2009/2010 clos fin mars un chiffre d'affaires de 876,1 millions d'euros, en hausse de 2,8% en données publiées. A change et périmètre constants, la croissance est de 1,9%. Au quatrième trimestre de l'exercice, le chiffre d'affaires s'établit à 262,5 millions d'euros, en croissance de 7,7%. A périmètre et change constants, la variation est de 6,9%. Des retards de programmes constructeurs enregistrés au troisième trimestre ont été largement résorbés, a indiqué le spécialiste des équipements ferroviaires. Tout comme l'exercice passé, cette année a connu une croissance soutenue du carnet de commande à 1,301 milliard d'euros, contre 1,139 milliard d'euros au 31 mars 2009, soit une augmentation de 14,2%. Le groupe prévoit un exercice 2010-2011 de transition, stable en niveau des ventes, avant de renouer avec une forte croissance de son chiffre d'affaires sur les exercices suivants. La Chine reste le marché offrant la plus solide perspective de croissance, et le groupe renforce ses moyens pour y prendre une part de marché significative.
Biens d'équipement
D'après la Fédération des industries mécaniques (FIM), la mécanique française a subi une chute historique de 15% de son chiffre d'affaires, à 98 milliards d'euros, en 2009. Ce secteur, qui emploie 650.000 personnes, a enregistré un recul de 5,5% de ses effectifs. Cette évolution n'est pas spécifique à la France. Elle a touché même le très puissant secteur des biens d'équipement allemand, qui représente un cinquième de la production mondiale. La machine-outil allemande (qui représente 920.000 salariés) a dû affronter un plongeon de 24,8% de ses facturations, à 160,1 milliards d'euros, un niveau inférieur à celui de 2006. Les usines allemandes ont tourné en moyenne à 70% de leur capacité l'an dernier, contre 89% un an auparavant. La branche a perdu 30.000 postes. C'est la pire performance depuis un demi-siècle. Ce secteur, très dépendant de la demande internationale, a pâti d'un retrait de 25,5% de ses exportations. La Chine est devenue le premier client étranger du secteur, avec une augmentation de 4,2% des ventes, à 10,3 milliards d'euros. Elle a ainsi devancé les marchés nord-américains (-30,6%) et français (-27,1%). Les commandes ont, elles, baissé de 38%.