RUBIS : forte hausse du chiffre d'affaires au premier trimestre

10/05/2010 - 18:22 - Option Finance

(AOF) - Rubis a publié un chiffre d'affaires de 348 millions d'euros au premier trimestre 2010, en hausse de 42%. L'activité a bénéficié sur cette période d'un hiver rigoureux qui a favorisé les volumes de GPL, et d'une bonne tenue de la demande en logistique-stockage, explique le groupe. En volume, l'activité globale sur la période a augmenté de 12%, également répartie sur les deux branches du groupe, distribution Europe et Rubis Terminal. La distribution Europe a bénéficié d'un hiver rigoureux (indice climatique France  : + 2,6 %) et de l'essor du GPL-carburant en France et en Allemagne (+ 40 %). Rubis Terminal a connu un excellent début d'exercice (recettes en hausse de 12 %), bénéficiant d'un fort courant d'importations de produits pétroliers en liaison avec les restructurations du secteur raffinage, et a poursuivi les travaux d'extension du site de Rotterdam et de construction du terminal d'Anvers.

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Le traditionnel Observatoire européen des marchés de l'énergie, établi fin d'année 2009 par Capgemini et ses partenaires, souligne que les " utilities " sortent fragilisés de la crise économique et financière. Selon l'étude la crise a provoqué une baisse mondiale historique des consommations d'électricité et de gaz, estimées respectivement à 3,5% et 3% pour 2009. Si la baisse de la consommation d'énergie a une conséquence positive, avec une diminution des émissions de Co2, elle a des retombées préoccupantes pour les acteurs. Ces derniers ont mis en place des plans d'économies, qui prévoient notamment un recul de leurs investissements. Or, en 2008, l'Union européenne avait estimé que 1.600 milliards d'euros d'investissements étaient nécessaires pour rénover et accroître la capacité de production des réseaux d'électricité et de gaz de l'Union Européenne jusqu'en 2030. S'ils ne sont pas réalisés, cela ne fera qu'accroître la dépendance énergétique de l'Europe. L'Observatoire souligne la nécessité pour les utilities de revoir leur modèle économique, pour qu'ils maîtrisent davantage leur consommation d'énergie et réduisent ainsi leur dépendance.