MBIA reste dans le rouge au premier trimestre

11/05/2010 - 14:32 - Option Finance

(AOF) - Le rehausseur de crédit américain MBIA a publié une perte de 1,5 milliard de dollars au premier trimestre, soit 7,22 dollars par action. Il s'agit de la troisième perte trimestrielle consécutive du groupe. L'année dernière, MBIA avait enregistré un bénéfice de 700,6 millions de dollars sur la même période, soit 3,34 dollars par action. La perte du groupe s'explique par des charges liées aux dérivés de crédit. Le chiffre d'affaires du groupe a chuté de 13% à 1,77 milliard de dollars.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Standard & Poor's pourrait dégrader les notes de certains assureurs français cette année. Cela tient au fait que, parmi les 40 sociétés vie et non vie notées par l'agence, la moitié a actuellement une notation assortie d'une perspective négative. Cette perspective peut conduire à une dégradation de note dans les 12 à 24 mois. En comparaison, seules 3% des notes étaient dotées d'une perspective négative au 30 septembre 2008, avant la faillite de Lehman Brothers. Aucune compagnie ne bénéficie d'une perspective positive, pouvant aboutir à un relèvement de sa note. S&P estime que le secteur français conserve une bonne solvabilité ajustée du risque, mais que cette dernière est très dépendante de l'état des marchés financiers, qui conditionne le niveau des plus-values latentes. Or, de plus faibles résultats techniques anticipés cette année pourraient limiter la capacité des assureurs à alimenter leur solvabilité sur le long terme. De plus, la grande agressivité commerciale du secteur risque d'avoir un impact négatif sur les notations en 2010.

Finance - Banques

Dans l'attente d'un nouveau cadre réglementaire, qui pourrait ralentir le développement de la banque d'investissement sous de nouvelles règles prudentielles plus exigeantes en fonds propres, les banques adoptent une attitude prudente. Les plus solides se concentrent sur le renforcement de leurs fondamentaux et l'absorption de leurs acquisitions récentes. Les plus fragiles, comme le franco-belge Dexia, le britanniques RBS ou l'allemand Commerzbank, tentent de faire face et de prouver leur viabilité. Plusieurs éléments de fragilité demeurent. Premièrement, les créances douteuses pénalisent la qualité du bilan de ces acteurs, comme le souligne le Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier estime que, à fin 2009, les banques n'ont comptabilisé que 40% des dépréciations. Avec une reprise qui prend du temps, de nouvelles défaillances d'entreprises pourraient alourdir le portefeuille de créances douteuses. De plus, l'agence de notation Fitch Ratings considère que l'évolution du marché immobilier reste une menace pour les banques, particulièrement au Royaume-Uni et en Irlande.