BIOMERIEUX présente son logiciel Myla

25/05/2010 - 08:13 - Option Finance

(AOF) - bioMérieux a présenté Myla, un nouveau middleware permettant d'améliorer la connectivité, les flux de laboratoire et la gestion des informations, lors du 110ème congrès de la Société Américaine de Microbiologie (ASM) à San Diego (États-Unis). " Myla est une application intelligente qui repose sur un navigateur. Cette solution consolide et gère les données du laboratoire de microbiologie provenant de différentes sources. Elle les transforme en informations directement exploitables pour la prise de décisions thérapeutiques ", a expliqué le spécialiste du diagnostic in vitro. Conçu pour transformer le travail des responsables et des techniciens de laboratoire, Myla fait gagner du temps dans l'extraction et le reporting de données grâce à une interface simple avec un tableau de bord personnalisable, qui permet la maîtrise complète des flux de laboratoire. Myla fait partie des solutions et services proposés par bioMérieux pour l'automatisation complète du laboratoire de microbiologie (FMLA). Il est prévu de lancer Myla de façon limitée au mois de juin et sur une base complète au cours du quatrième trimestre 2010.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- bioMérieux bénéficie d'un haut niveau d'expertise dans le diagnostic des maladies infectieuses. C'est le leader mondial de la microbiologie avec 35% des parts de marché. - Le groupe bénéficie d'un modèle économique solide fondé sur l'importante proportion des ventes de réactifs (86% au 30 juin 2009) qui assurent des revenus récurrents. - Lancée en 1991, la gamme d'immunoessais Vidas représente encore l'un des grands relais de croissance du groupe. Une nouvelle version de cet automate devrait être lancée en 2012. - Avec l'acquisition en 2008 d'Aviara, bioMérieux s'est renforcé dans le théranostic (association entre le diagnostic et le médicament pour une meilleure efficacité des traitements) et dans la biologie moléculaire. Le théranostic est l'un des grands relais de croissance de la médecine de demain. - Le groupe dispose d'une présence géographique mondiale. La France représente moins de 16% du chiffre d'affaires.

Les points faibles de la valeur

- L'environnement dans lequel le groupe évolue est très concurrentiel. - Les marges du groupe sont impactées par la hausse du coût des matières premières et du transport, ainsi que par le renforcement des systèmes d'assurance qualité. - Certains analystes jugent que le groupe n'est pas assez présent aux Etats-Unis (22% des ventes).

Comment suivre la valeur

- La volonté des gouvernements occidentaux de réaliser des économies dans les dépenses de santé est un catalyseur pour le marché du diagnostic. - La reconnaissance acquise du théranostic par l'ensemble du corps médical devrait se traduire à terme par un fort développement de ce marché encore balbutiant. - Le groupe souhaite mettre l'accent sur le développement en Chine et en Inde. La zone Asie-Pacifique représente déjà 12% des ventes. - La solidité de sa situation financière pourrait permettre au groupe d'envisager de nouvelles opérations de croissance.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.