THEOLIA : le 'concert' participera à l'augmentation de capital

31/05/2010 - 08:15 - Option Finance

(AOF) - Le Conseil d'administration de Theolia a pris acte de l'intention des membres du Concert de participer à l'augmentation de capital. Michel Meeus, administrateur de la société depuis le 19 mars 2010, a souhaité manifester publiquement, en son nom propre et aussi au nom de Pierre Salik, de Brigitte Salik et de CRC Active Value (déclaré comme concert auprès de l'AMF le 15 mars 2010 et détenant 3.656.774 actions de Manitou) son intention de souscrire à l'augmentation de capital pour un montant de 10 millions d'euros au prorata de leurs participations respectives et de manière non solidaire. " Cette manifestation d'intérêt devrait être confirmée dans un engagement de souscription ferme immédiatement avant le lancement de l'augmentation de capital " a précisé la société. " La nomination de Fady Khallouf, issu du secteur de l'énergie et de l'environnement, et la réussite attendue de l'augmentation de capital assureront un nouveau départ pour l'entreprise. Theolia est aujourd'hui en ordre de marche et nous sommes confiants dans sa capacité à se développer. Si nous souhaitons y investir de nouveaux capitaux, c'est que nous avons la conviction que cet investissement sera créateur de valeur. C'est pourquoi nous sommes confiants que d'autres investisseurs appuieront notre démarche " a indiqué Michel Meeus. Fady Khallouf, directeur général de Theolia, a tenu à indiquer qu'il avait déjà reçu des manifestations d'intérêt d'autres investisseurs. Il considère à ce titre que " ce sont des signes encourageants d'une dynamique positive pour l'augmentation de capital et le devenir de la Société ".

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Le traditionnel Observatoire européen des marchés de l'énergie, établi fin d'année 2009 par Capgemini et ses partenaires, souligne que les " utilities " sortent fragilisés de la crise économique et financière. Selon l'étude la crise a provoqué une baisse mondiale historique des consommations d'électricité et de gaz, estimées respectivement à 3,5% et 3% pour 2009. Si la baisse de la consommation d'énergie a une conséquence positive, avec une diminution des émissions de Co2, elle a des retombées préoccupantes pour les acteurs. Ces derniers ont mis en place des plans d'économies, qui prévoient notamment un recul de leurs investissements. Or, en 2008, l'Union européenne avait estimé que 1.600 milliards d'euros d'investissements étaient nécessaires pour rénover et accroître la capacité de production des réseaux d'électricité et de gaz de l'Union Européenne jusqu'en 2030. S'ils ne sont pas réalisés, cela ne fera qu'accroître la dépendance énergétique de l'Europe. L'Observatoire souligne la nécessité pour les utilities de revoir leur modèle économique, pour qu'ils maîtrisent davantage leur consommation d'énergie et réduisent ainsi leur dépendance.