(AOF) - Media 6 a enregistré un résultat net part du groupe de -3,77 millions d'euros au premier semestre, clos fin mars, à comparer avec une perte de 1,66 million d'euros un an plus tôt à la même époque. Le spécialiste du marketing sur le point de vente a également annoncé une perte opérationnelle de 4,7 millions d'euros avant dépréciation du Goodwill. Elle intègre 2,4 millions d'euros de coûts non récurrents liés aux plans d'actions mis en oeuvre. Sa perte opérationnelle était de 1,6 million l'année dernière. Media 6 indique avoir été impacté par les effets d'une baisse du marché qui s'est prolongée. Le chiffre d'affaires consolidé a reculé à 29,6 millions d'euros contre 38 millions d'euros sur le premier semestre de l'exercice 2008/2009. Le groupe a souligné la solidité de sa structure bilancielle: les capitaux propres ressortent à 33,7 millions d'euros à fin mars 2010 et la dette financière nette s'élève à 0,2 millions d'euros. " Le point bas d'activité semble donc avoir été atteint au cours du 1er semestre de l'exercice et le groupe anticipe un second semestre 2009/2010 en amélioration par rapport au début de l'exercice ", a précisé Media 6. Il ajoute qu'il poursuivra ses mesures de réduction de coûts pour s'adapter à la nouvelle configuration de marché. Avant de conclure : " Le groupe entend désormais renouer avec une rentabilité d'exploitation normative dès la sortie de crise qui ne manquera pas de se produire sur un marché structurellement porteur ".
Goodwill ou survaleur : Ecart positif entre la valeur d'acquisition d'un actif et sa valeur comptable. Lors de la prise de contrôle d'une société par une autre, l'acquéreur paye en général un prix supérieur à la valeur des capitaux propres : cet écart est appelé la survaleur. Il correspond en général à des éléments immatériels, comme la marque, qu'on évalue subjectivement.
Services aux entreprises
S'ils sont généralement confiants pour 2010, les acteurs du travail temporaire restent néanmoins prudents. Ainsi, les dirigeants de Manpower considèrent que le marché français ne devrait croître que de 5% cette année et qu'il ne devrait vraiment redémarrer que sur la seconde partie de 2010. Du côté des transports routiers, La Fédération du secteur estime que les volumes d'activité en 2010 devraient rester bas (-10% par rapport à ceux de 2008), que les prix devraient continuer à diminuer (de 5% à 15%) et que les acteurs devront subir une inflation de leurs coûts (de 3,6%), en particulier sur le plan des salaires. Le nombre de défaillances d'entreprises devrait rester élevé. Si, en 2009, le nombre de défaillances a diminué de 12%, de fortes disparités ont été constatées entre les entreprises artisanales (avec un salarié), qui ont bénéficié d'un recul de 26% du nombre de défaillances, et celles de deux salariés et plus, qui ont pâti d'un accroissement de 12% du nombre de défaillances.