Edmond de Rothschild AM recommande de s'intéresser à l'or

17/06/2010 - 12:55 - Option Finance

(AOF / Funds) - Edmond de Rothschild AM recommande de s'intéresser à l'or : "La crise financière de 2008 et la crise européenne de 2010 sont venues rappeler aux investisseurs l'intérêt de l'or et des sociétés aurifères, même si la hausse du métal a en fait vraiment démarré en 2001 à environ 250 dollars" écrit le gestionnaire. Jeudi matin, le précieux métal était stable par rapport à la veille, à 1.929 dollars l'once. "En dépassant, en mai 2010, les plus hauts atteints au mois de décembre 2009 (1.250 dollars environ), l'once d'or se trouve 60% au-dessus de son niveau d'octobre 2007 alors que l'indice MSCI Monde reste 30% en dessous du niveau record atteint à cette même date. L'indice des sociétés aurifères cotées (FTSE Gold Mines) a progressé de 12% dans le même temps" explique Edmond de Rothschild AM. L'attractivité du métal inaltérable se renforce avec les craintes sur l'offre : "La production d'or (2.550 tonnes en 2009) est en déclin depuis 2001. Si l'Afrique du Sud a longtemps dominé le secteur (deux-tiers de la production mondiale dans les années 70), sa part a beaucoup baissé" (passant derrière la Chine et l'Australie, ndlr). Quant à la deuxième source d'offre, "les banques centrales (malgré l'apport du FMI) vendent de moins en moins et sont même devenues nettes acheteuses sur les 3 derniers trimestres 2009" ajoute le gestionnaire. "Eu égard à la taille colossale de leurs réserves, les Chinois auraient à acheter la totalité de la production minière d'une année s'ils décidaient de passer le poids de l'or à 5% de leurs réserves." Du côté de la demande, la crise a évidemment ragaillardi le cours du métal jaune : "Les particuliers partagent avec les institutionnels une conception où l'or offre une protection à la fois contre le désordre fi nancier (crise du crédit, de la dette souveraine en Europe) et une possible paralysie du système mais aussi, et surtout, contre la perte de pouvoir d'achat de la monnaie en période d'inflation" note Edmond de Rothschild AM.