POWEO et STATOIL : partenariat dans l'approvisionnement de gaz

25/06/2010 - 08:39 - Option Finance

(AOF) - La compagnie pétrolière norvégienne Statoil et Poweo ont signé un contrat d'une durée de vingt ans pour l'approvisionnement de la centrale à cycle combiné au gaz naturel (CCGN) de 400 MW en projet à Toul. Les premières livraisons de gaz sont prévues pour le 1er octobre 2012. Le contrat repose sur les indices de référence des marchés libéralisés du gaz, de l'électricité et des émissions, ainsi que sur un partage des risques et opportunités entre les parties. Il s'agit d'un nouveau type de partenariat industriel dans le secteur de la génération électrique à partir de gaz naturel. Poweo, l'opérateur français de gaz et d'électricité, opère déjà une centrale CCGN de 412 MW à Pont-sur-Sambre. Au delà de la centrale de Toul, Poweo projette de développer d'autres centrales CCGN pour une capacité de plus de 1600 MW.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Le traditionnel Observatoire européen des marchés de l'énergie, établi fin d'année 2009 par Capgemini et ses partenaires, souligne que les " utilities " sortent fragilisés de la crise économique et financière. Selon l'étude la crise a provoqué une baisse mondiale historique des consommations d'électricité et de gaz, estimées respectivement à 3,5% et 3% pour 2009. Si la baisse de la consommation d'énergie a une conséquence positive, avec une diminution des émissions de Co2, elle a des retombées préoccupantes pour les acteurs. Ces derniers ont mis en place des plans d'économies, qui prévoient notamment un recul de leurs investissements. Or, en 2008, l'Union européenne avait estimé que 1.600 milliards d'euros d'investissements étaient nécessaires pour rénover et accroître la capacité de production des réseaux d'électricité et de gaz de l'Union Européenne jusqu'en 2030. S'ils ne sont pas réalisés, cela ne fera qu'accroître la dépendance énergétique de l'Europe. L'Observatoire souligne la nécessité pour les utilities de revoir leur modèle économique, pour qu'ils maîtrisent davantage leur consommation d'énergie et réduisent ainsi leur dépendance.

Services aux entreprises

Après dix-huit mois de négociation, aucun accord n'a été conclu entre les syndicats et la fédération patronale sur la manière d'encadrer le portage salarial. L'article 19 de l'accord sur la modernisation du marché du travail a donné deux ans aux partenaires sociaux pour aboutir à un accord. Les négociations ont été confiées au Prisme, fédération professionnelle de la branche de l'intérim. Trois points étaient initialement au coeur des désaccords : le type de contrat retenu pour les missions comprises entre 18 et 36 mois, la rémunération minimale conventionnelle et la possibilité ou non pour les agences d'intérim de gérer des opérations de portage. Désormais seul le dernier point est source d'affrontement. En effet, le Prisme a notamment accepté l'utilisation de contrats à durée déterminée à objet défini pour les missions de plus de 18 mois. En revanche, les syndicats souhaitent que les agences d'intérim créent de véritables filiales de portage qui soient indépendantes alors que le Prisme préfère simplement la mise en place d'agences spécialisées.