Après s'être affaissé de plus de 8 % entre les 21 et 29 juin, le CAC 40 s'est efforcé hier de retrouver une certaine assiette à la faveur d'une hausse de 0,29 %. Cette tentative de stabilisation probablement tourne court ce matin. Le CAC 40 abandonne quelque 1,5 % dans les premiers échanges dans le sillage de places asiatiques ébranlées par les nouveaux signes de ralentissement de l'économie chinoise. A Tokyo, le Nikkeï a décliné de 2,04 %, tandis qu'à Shanghai le CSI 300 a reculé de 1,17 % alors que l'indice des directeurs d'achat de la République Populaire de Chine est tombé à 52,1 points en juin contre 53,9 points en mai. Cette baisse plus forte que prévu a exacerbé la nervosité d'investisseurs rendus déjà tremblants par la crise de la dette souveraine dans la zone euro. Néanmoins, si la décélération est plus importante qu'anticipé la croissance chinoise ne devrait pas s'écrouler. Qu Hongbin, un économiste d'HSBC à Hong Kong, cité par Reuters, estime que la croissance de la Chine qui avait été de 11,9 % au 1er trimestre devrait redescendre à environ 9 % au second semestre.