Nordea aime le rail, le transport maritime et l'exploitation minière

12/07/2010 - 12:24 - Option Finance

(AOF / Funds) - Richard Robinson, gérant du Nordea 1 - European Alpha Fund, un fonds investi dans une sélection de valeurs européennes, a réaffirmé sa confiance dans la non-remise en question des grands plans de relance publique dans le monde : "Par conséquent, nous maintenons notre thématique d'investissement Government Stimuli à hauteur de 31% du portefeuille. Cette thématique intègre plusieurs sous-stratégies, comme le rail, le transport maritime, l'exploitation minière et la métallurgie, ou encore l'amélioration de l'efficacité des administrations et des services publics". "Nous privilégions donc les titres de sociétés européennes dans ces secteurs (tels que Faiveley Transport, Ansaldo, BG Group, Linde, Qiagen, Frenesius Medical Care), qui, grâce à leur positionnement et leur forte activité à l'international, vont continuer à bénéficier pleinement de ces plans de relance" ajoute Richard Robinson. "Malgré les annonces de mesures de rigueur budgétaire par de nombreux gouvernements européens, en réaction à la violente crise de la dette souveraine de ces dernières semaines, les investissements publics dans les secteurs économiques considérés comme stratégiques vont rester, voire être renforcés. La cure d'austérité visant à réduire les déficits publics ne concerne aujourd'hui que les Etats de la zone euro. Au contraire, certains pays dans le reste du monde étudient la possibilité de stimuler davantage encore leurs économies. Ils ont en effet la volonté de soutenir leurs économies à court terme, en se dotant d'infrastructures capables de faciliter la croissance future, après des décennies de sous-investissement chronique" souligne le gestionnaire. C'est notamment le cas des gouvernements américain et chinois, qui consolident leurs plans de relance économique. En mai dernier, Lawrence Summers, conseiller économique de Barack Obama, a ainsi proposé un plan de relance supplémentaire de 200 milliards de dollars. Lors du dernier G20 à Toronto, la délégation américaine a par ailleurs mis en garde les gouvernements européens contre les risques de fragilisation de la croissance, à cause de fortes coupes budgétaires, rappelle-t-il. "De son côté, la Chine s'est engagée depuis bientôt deux ans dans un plan de relance de près de 600 milliards de dollars, dont l'impact représenterait entre 1,5 et 3% de la croissance annuelle du PIB. Les secteurs de la construction, de la santé, de l'éducation ou des transports profitent pleinement de cet investissement public. En témoigne le programme colossal de développement ferroviaire initié en 2008, nécessitant un investissement public de 730 milliards de dollars à l'horizon 2020. La première phase de ce projet qui prévoit la construction de 30.000 km de voies ferrées d'ici 2015 est engagée, pour un montant de 500 milliards de dollars."