JPMorgan : les bénéfices s'envolent au deuxième trimestre

15/07/2010 - 14:44 - Option Finance

(AOF) - Première banque américaine à présenter ses résultats, JPMorgan a annoncé un bond de 80% de ses bénéfices. La deuxième banque américaine a dégagé un bénéfice net de 4,8 milliards de dollars, soit 1,09 dollar par action, à comparer avec un bénéfice net de 2,7 milliards de dollars, soit 28 cents, un an plus tôt. Le chiffre de cette année comprend 1,5 milliard de dollars, soit 36 cents par action, de réduction de provisions pour pertes sur prêts, a précisé Jamie Dimon, son directeur général. Elle a également enregistré une charge de 550 millions de dollars, soit 14 cents par action, liée à la taxe britannique sur les bonus bancaires. Les analystes interrogés par Thomson Reuters visaient en moyenne un bénéfice par action de 67 cents. Le produit net bancaire s'est élevé à 25,6 milliards de dollars, contre 27,709 milliards de dollars lors de la période correspondante de l'an dernier. La prévision moyenne des analystes était de 25,3 milliards de dollars. La ratio tier one de la banque, qui mesure sa solidité financière, a atteint 12,1% contre 9,7% un an plus tôt.

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Finance - Banques

Selon Moody's, les banques européennes ont un niveau de fonds propres suffisant pour absorber les pertes qui pourraient résulter de leurs portefeuilles de créances en Grèce, au Portugal, en Espagne et en Irlande. Les 30 banques européennes étudiées par l'agence de notation ont un ratio de fonds propres moyen de 9%. Ces établissements peuvent compter sur l'intervention de la Banque Centrale Européenne, qui a décidé d'acheter des obligations de pays qui subissent un fort déficit budgétaire. Sous la pression des marchés, notamment inquiets des difficultés économiques de l'Espagne, les pays de l'Union Européenne vont publier les résultats des tests de résistance des banques d'ici fin juillet. L'an passé, les tests avaient démontré que les banques européennes étaient suffisamment capitalisées pour affronter une détérioration sévère des conditions macroéconomiques. Aujourd'hui, la crise de la dette souveraine oblige à récidiver. Cette initiative permettra de mettre en lumière les banques les plus fragiles du système européen, posant ainsi la question de leur recapitalisation.