(AOF / Funds) - Avec le ralentissement persistant de la croissance mondiale, il convient de rester prudents mais il peut être tentant de profiter des sous-valorisations, écrit ING Investment Management dans sa revue hebdomadaire. Sur les actions, le gestionnaire avoue favoriser le Royaume-Uni et l'Allemagne : "La performance de l'Allemagne dépend de la réponse apportée au problème de la dette souveraine et de l'appétit au risque au sein de la zone Euro" tandis que "le Royaume-Uni est largement sous-évalué par rapport au reste de l'Europe, en dépit de son exposition à la croissance mondiale". Le cycle de la croissance mondiale ralentit, observe le gestionnaire, mais la demande potentielle de biens durables soutient la demande finale dans les marchés développés, et davantage de signes tangibles d'un atterrissage en douceur de la Chine se font jour. Par exemple, les dividendes offerts par les valeurs immobilières restent particulièrement attractifs sur les marchés développés. Au niveau de la stratégie obligataire, ING IM signale une stabilisation fragile des marchés obligataires européens. Aussi choisit-il de réduire son exposition à la cyclicité des marchés développés ainsi que sa sous-pondération des marchés européens. Le ralentissement de la croissance américaine favorise l'euro à court terme, ajoute ING IM. Mais "la poursuite des inquiétudes à long terme sur la zone euro pèse négativement sur l'euro". En terme d'allocations d'actifs enfin, "à court terme, les fondamentaux restent encore un facteur de soutien pour le risque". Conclusion du gestionnaire : "Nous surpondérons modérément les actions, et sous-pondérons les obligations (...) Nous restons surpondérés sur les matières premières et sommes neutres sur l'immobilier".