EDENRED : chiffre d'affaires total en hausse de 3,8% au premier semestre

19/07/2010 - 18:11 - Option Finance

(AOF) - Edenred a publié pour la première fois des résultats d'activité indépendamment d'Accor dont il est séparé depuis début juillet. Le spécialiste français des titres de services prépayés a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires total de 461 millions d'euros, en progression de 3,8% en données publiées. Le chiffre d'affaires opérationnel affiche une hausse de 4,2% à périmètre et change constants à 422 millions d'euros. La forte croissance de l'activité opérationnelle en Amérique latine compense un environnement économique toujours difficile en Europe, a commenté Edenred. Par ailleurs, le groupe a été pénalisé par le faible niveau des taux d'intérêt, qui pèse sur le chiffre d'affaires financier (baisse de 150 points de base du taux d'intérêt moyen enregistré par le groupe), même si le deuxième trimestre voit un léger point d'inflexion au Brésil. Le chiffre d'affaires financier atteint en effet 39 millions d'euros, en baisse de 25,3% en données comparables. Enfin, Edenred a bénéficié d'un effet de change positif de +0,4% (faiblesse de l'Euro et renforcement de toutes les monnaies, en particulier le Real brésilien, malgré la dévaluation du Bolivar vénézuélien). Le premier semestre est marqué par une augmentation du volume d'émission qui s'établit à 6,615 milliards d'euros, en progression de 7,8% en données comparables et en ligne avec l'objectif de croissance organique compris entre 6% et 14%. Selon le groupe, cette croissance s'appuie sur des leviers à moyen-terme très positifs, dans les pays émergents comme dans les pays développés : augmentation des taux de pénétration, création de nouveaux produits et déploiement des produits existants, extension de la couverture géographique et augmentation de la valeur faciale.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Après dix-huit mois de négociation, aucun accord n'a été conclu entre les syndicats et la fédération patronale sur la manière d'encadrer le portage salarial. L'article 19 de l'accord sur la modernisation du marché du travail a donné deux ans aux partenaires sociaux pour aboutir à un accord. Les négociations ont été confiées au Prisme, fédération professionnelle de la branche de l'intérim. Trois points étaient initialement au coeur des désaccords : le type de contrat retenu pour les missions comprises entre 18 et 36 mois, la rémunération minimale conventionnelle et la possibilité ou non pour les agences d'intérim de gérer des opérations de portage. Désormais seul le dernier point est source d'affrontement. En effet, le Prisme a notamment accepté l'utilisation de contrats à durée déterminée à objet défini pour les missions de plus de 18 mois. En revanche, les syndicats souhaitent que les agences d'intérim créent de véritables filiales de portage qui soient indépendantes alors que le Prisme préfère simplement la mise en place d'agences spécialisées.