LAURENT PERRIER : hausse de 17,3% de l'activité au premier trimestre

20/07/2010 - 08:58 - Option Finance

(AOF) - Laurent-Perrier a réalisé au premier trimestre de l'exercice 2010-2011 un chiffre d'affaires de 36,8 millions d'euros, en hausse de 17,3%. Alors que le premier trimestre de l'an dernier avait été marqué par une chute de près de 16% des volumes, ceux-ci ont progressé de plus de 40% au premier trimestre de l'exercice clos le 30 juin 2010. Ils confirment ainsi la reprise des expéditions du groupe sur un marché bien orienté, commente la maison de champagne. La marque Laurent-Perrier a vu ses ventes renouer avec une croissance à deux chiffres et son taux d'export poursuivre son redressement, atteignant 69,5% du chiffre d'affaires de la marque, soit un gain de 6,7 points par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent. Dans la lignée du second semestre de l'exercice précédent, le taux de haut de gamme de la marque Laurent-Perrier a également continué de progresser pour s'établir à 37,9%, soit un gain de 3,6 points en un an. L'augmentation des volumes des autres marques du groupe a été plus rapide encore, a précisé Laurent-Perrier. Leur poids dans le chiffre d'affaires consolidé s'est donc renforcé, entraînant un repli de l'effet prix/mix total. Ceci s'explique par un effet mix marque ponctuellement défavorable, a ajouté le groupe. Si elle atteste de la reprise de la demande, la croissance des volumes du premier trimestre ne doit cependant pas être extrapolée sur l'ensemble de l'année. Par contre, l'effet prix/mix devrait progressivement se redresser au cours des trimestres à venir. Encouragé par ces performances, le groupe annoncé poursuivre sa politique d'investissements pour développer l'image de ses cuvées haut de gamme, sans relâcher ses efforts de productivité pour préserver sa solidité financière.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur de l'agroalimentaire, second employeur en France, regroupe plusieurs segments de marché (conserves, biscuits, produits laitiers, plats cuisinés, produits surgelés et boissons alcoolisées et non alcoolisées). Il inclut également l'industrie du tabac. Les innovations lancées par les industriels cherchent essentiellement à lutter contre le développement des marques de distributeurs. Les spécialistes estiment que le secteur est pénalisé par un manque de visibilité du fait de coûts de matières premières très volatils, cette volatilité étant alimentée par un retour de la spéculation. Après un recul de leurs marges en 2009, les intervenants du secteur devraient attendre 2011 pour bénéficier d'un redressement de leur profitabilité. Parmi les géants mondiaux du secteur la diversification est de mise.