Oddo maintient la surpondération des actions et s'intéresse aux bancaires

20/07/2010 - 17:18 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Nous restons acheteurs du marché, et maintenons la surpondération des actions dans nos portefeuilles. Ainsi, nous restons investis à 90% dans les mandats offensifs, à 60% dans les équilibrés, et à 15% dans les défensifs. Nous avons récemment réduit la sensibilité aux taux en cédant une part de nos obligations convertibles. Par ailleurs, nous avons réduit la durée de vie moyenne de notre portefeuille d'obligations", assure Oddo Banque Privée, notant que les valeurs financières ont retrouvé la faveur des investisseurs. "Depuis un mois, les indices actions évoluent dans une fourchette étroite, marquée par des bouffées de volatilité. L'appréciation de l'euro a cependant permis aux bourses européennes d'afficher les meilleures performances, mesurées en dollars. Les secteurs exposées à la croissance mondiale bénéficient toujours des faveurs des investisseurs. Les valeurs de consommation (L'Oréal, Danone) continuent de surperformer le CAC 40. A l'autre bout du spectre, les valeurs dites défensives (télécommunication, services aux collectivités, etc) sont pénalisées par leurs faibles perspectives de croissance, soit par un contexte local marqué par les différentes cures d'austérité. Plus récemment, les valeurs financières ont retrouvé la faveur des investisseurs. L'accalmie de la crise européenne a permis une détente de la prime de risque sur ce compartiment de la cote", estime le gestionnaire. "Nous restons investis sur le marché des actions. Les valorisations sont encore attractives. La prime de risque s'est reconstituée, notamment en France où elle a cru de 1,3 points de base en deux mois. L'indice des principales actions européennes (EuroStoxx 50) valorise le marché à moins de onze fois ses bénéfices de 2010. En revanche, la croissance des marchés n'est pas encore relayée par la dynamique de révision des bénéfices. Le consensus des analystes est dans l'expectative, dans l'attente des publications. Cette hésitation reflète par ailleurs le manque de perspectives sur la croissance après 2010. Économistes, chefs d'entreprises et analystes peinent à dresser des perspectives tranchantes sur 2011. Mais si c'était le cas, le CAC 40 se situerait dans la zone de 4000 points et non de 3500 comme maintenant", conclut Oddo.