(AOF / Funds) - "Eu égard à la faiblesse des taux sur les marchés monétaires et les marchés d'obligations d'Etat, les investisseurs ont recherché des alternatives plus rentables. La crainte d'une volatilité accrue sur les marchés d'actions pousse également les investisseurs en direction des obligations d'entreprises, tant investment grade qu'à haut rendement. Les entreprises profitent de la demande accrue d'obligations d'entreprises pour financer les emprunts venant à échéance par de nouveaux emprunts aux échéances plus longues", estime ING IM. "La récente diminution des risques liés aux dettes publiques et au secteur financier en Europe soutient actuellement non seulement les obligations d'Etat, mais aussi d'autres segments obligataires. Les secteurs exposés aux risques souverains, au secteur financier européen et aux marchés domestiques européens restent toutefois les plus vulnérables. C'est au niveau des obligations investment grade que ces expositions sont les plus grandes", ajoute le gestionnaire. "Parmi les obligations à haut rendement, le secteur financier est beaucoup moins représenté, tandis que l'exposition aux risques souverains est faible. Etant donné que le contexte est toujours favorable aux placements risqués (solide croissance bénéficiaire, liquidité élevée, politique budgétaire souple), nous privilégions les obligations de moindre qualité ou affichant un rating de crédit inférieur. Une grande partie des emprunts à haut rendement à courte échéance a déjà été refinancée, ce qui permet de ramener le taux de défaut sous la moyenne à long terme de 5%. Ceci nous conforte dans notre attente d'une poursuite de la baisse des spreads de crédit", précise-t-il encore. "Globalement, nous sommes actuellement plus positifs pour les obligations à haut rendement que pour les obligations investment grade."