Obligations souveraines nordiques à considérer (Nordéa)

26/07/2010 - 11:46 - Option Finance

(AOF / Funds) - "La normalisation en cours des marchés obligataires souverains au sein de la zone euro, réduit mécaniquement les perspectives de rendement pour les investisseurs. La stabilisation du Bund allemand autour de 2,60%, taux historiquement bas, favorise le resserrement général des spreads dans la région. Dans ce contexte, les marchés obligataires nordiques sont particulièrement recommandés pour les investisseurs souhaitant diversifier leurs actifs sur des émissions de grande qualité, très liquides et bénéficiant de perspectives de rendement supérieures", estime Nordea. "Au cours de ces dix dernières années, la Norvège, la Suède et le Danemark ont bien géré leurs finances publiques, tout en enregistrant une croissance supérieure grâce à un solide positionnement sur des produits de spécialité, exportés vers des marchés en forte croissance. Aujourd'hui, les niveaux de leurs déficits budgétaires comme de leurs endettements publics sont parmi les plus faibles en Europe. L'appréciation continue de leurs devises contre l'euro en étant l'expression la plus évidente", juge le gestionnaire. "Le Danemark est connu pour la solidité de ses fondamentaux économiques et pour la qualité de son système social. A l'instar de ses voisins scandinaves, le Danemark a été plutôt épargné par la crise (faible ralentissement économique, reprise rapide), avec un taux de chômage stabilisé à 4,2%, des indicateurs de confiance élevés, ainsi qu'une demande privée et publique dynamique. La croissance économique du pays est estimée à 1,4% en 2010 et 1,7% en 2011." "La compétitivité de l'économie suédoise repose en grande partie sur une balance commerciale excédentaire. Parmi les secteurs les plus performants à l'export : les télécommunications, l'automobile et l'industrie pharmaceutique. Nous prévoyons une croissance autour de 3% cette année et de 2,5% en 2011." "L'économie norvégienne est un exemple réussi de mixité public-privé, avec un Etat très présent dans certaines activités stratégiques (pétrole, hydroélectricité, télécommunications, finance), combiné à un secteur privé concurrentiel et prospère. La situation des finances publiques est très saine avec un déficit de seulement 0,5% (à fin 2009). Signe d'un redémarrage économique anticipé, la banque centrale norvégienne a été la première en Europe à relever ses taux d'intérêt, dès octobre 2009."