(AOF / Funds) - "La désinflation devrait persister dans les pays développés, anticipe le gestionnaire. Or les banques centrales ont une capacité limitée à lutter contre la désinflation, tant par les moyens dont elles disposent, que par leur manque d'expérience en la matière", assure dans sa revue hebdomadaire ING Investment Management. Considérant que la désinflation est un facteur de soutien pour les bons du Trésor, le gestionnaire explique avoir réduit son exposition obligataire à la cyclicité des marchés développés. Concernant les actions, "au sein de l'Europe, nous favorisons le Royaume-Uni et l'Allemagne. La performance de l'Allemagne dépend de la réponse apportée au problème de la dette souveraine et de l'appétit au risque au sein de la zone Euro. Le Royaume-Uni est largement sous-évalué par rapport au reste de l'Europe, en dépit de son exposition à la croissance mondiale". Sur les matières premières, le gestionnaire ne constate pas de baisse tandis que la hausse de la demande en pétrole de l'OCDE se fait, elle, sentir. Sur le marché des changes, ING IM revient au carry-trade (stratégies de portage). "A court terme, les fondamentaux restent encore un facteur de soutien pour le risque. Nous surpondérons modérément les actions, et sous-pondérons les obligations. Nous restons surpondérés sur les matières premières et sommes neutres sur l'immobilier", conclut le gestionnaire.