Augmentation des crédits en juin au secteur privé (AMF)

28/07/2010 - 09:27 - Option Finance

(AOF / Funds) - Le mois de juin a vu une "atténuation de la contraction annuelle de l'encours des engagements monétaires des IFM françaises vis-à-vis des résidents (- 1,5%, après - 3,4%)" et un "renforcement de la progression des crédits au secteur privé non financier (y compris les encours titrisés) en rythme annuel (2,8%, après 2,5% en mai) : la contraction de l'encours des crédits aux sociétés non financières s'interrompt (0,0%, après - 0,8%) tandis que la croissance des crédits aux ménages se poursuit au même rythme (5,1%)", note l'AMF dans ses Évolutions monétaires & Crédits au secteur privé. L'Autorité des marchés financiers relève une progression toujours forte des dépôts à vue (9,5%, après 9,4% en rythme annuel) et un repli modéré des autres dépôts à court terme (- 0,9%, comme le mois précédent), la moindre contraction des comptes sur livret (- 0,4%, après - 1,0%) compensant l'accentuation du repli des dépôts à terme de moins de deux ans (- 3,0%, après - 0,3%). "Érosion de moindre ampleur de l'encours des instruments négociables (- 11,7%, après - 16,2%), sous l'effet notamment du retour à une évolution positive des pensions (1,5%, après - 12,3%) et des titres de créance à moins de 2 ans (2,3%, après - 21,4%). Accentuation, en revanche, de la contraction des titres d'OPCVM monétaires (-16,0%, après -15,1%). Au total, sensible atténuation du repli de la contribution française à M3 (- 1,4%, après - 3,6%)", résume le document. Concernant les crédits aux sociétés non financières : "modération sensible de la contraction de l'encours des crédits de trésorerie (- 9,6%, après - 12,7%) et atténuation du développement des crédits à l'investissement (3,1%, après 3,5%) ; la progression des autres crédits est quasi-inchangée (3,5%, après 3,6%). Crédits aux ménages : accentuation de la reprise des crédits à l'habitat (5,9%, après 5,4%), et nouveau ralentissement des crédits de trésorerie (1,9%, après 3,9%) et des autres crédits (4,2%, après 5,3%)."