(AOF) - Disney a annoncé le rachat de Playdom, un éditeur de jeux pour réseaux sociaux, pour 763,2 millions de dollars. Le groupe de médias va débourser 563,2 millions de dollars auxquels viendront s'ajouter au maximum 200 millions de dollars en fonction des performances futures de Playdom. Ce dernier revendique 42 millions de joueurs actifs chaque mois pour ses jeux (Social City, Sorority Life, Market Street et Bola). Commentant cette acquisition, le PDG de Disney, Robert A. Iger : " Nous voyons un important potentiel de croissance dans le rapprochement de l'équipe de talents et des capacités de Playdom avec notre formidable patrimoine créatif, notre personnel et nos marques de renommée mondiale comme Disney, ABC, ESPN et Marvel ". " Cette acquisition fait avancer notre stratégie qui consiste à investir dans des activités en forte croissance qui peuvent bénéficier de nos nombreux personnages, histoires et marques et les présenter de façon attrayante à une nouvelle génération de fans sur les plates-formes qu'ils préfèrent ", a ajouté le patron de Disney. La transaction devrait être finalisée d'ici la fin octobre.
Communication - Medias
Tous les intervenants soulignent le manque de visibilité pour la fin de l'année 2010. Ils sont toutefois certains que le retour aux niveaux de revenus publicitaires de 2008, année précédant la crise, ne sera pas pour 2010. Il leur faudra attendre au moins deux à trois ans. D'après une étude de l'OCDE, portant sur la situation des médias dans le monde, le principal défi pour la presse est de parvenir à s'adapter à l'essor d'Internet. Selon l'organisation, les nouveaux médias engendrent des changements de consommation, particulièrement pour les jeunes lecteurs. Ces deux dernières années, 20 pays sur les 31 étudiés par l'OCDE ont ainsi subi un déclin de leur lectorat. Les Etats-Unis sont le plus durement touchés par cette érosion avec un nombre de lecteurs qui a chuté de 30% entre 2007 et 2009. Sur le plan économique, les recettes générées par Internet ne compenseraient pas encore les pertes liées à la crise. La part de la publicité sur Internet dans les revenus des journaux n'était que de 4% en 2009. Toutefois elle a fortement progressé : aux Etats-Unis, elle est ainsi passée de 2,6% en 2003 à 8,2% en 2008.