Amiral Gestion introduit Trilogiq dans son PEA Sextant

03/08/2010 - 10:50 - Option Finance

(AOF / Funds) - "On ne sait si l'on doit craindre le retour de l'inflation ou de la déflation. Sans doute l'une puis l'autre. Après avoir subi la crise des obligations d'état des pays européens, puis l'annonce des creusements des déficits publics à des niveaux inconnus, la réponse par la rigueur fait craindre aux investisseurs un ralentissement de la croissance et donc un recul des profits des entreprises", juge Amiral Gestion, affirmant par ailleurs que "la hiérarchie des principaux investissements détenus n'a pas sensiblement évolué sur ce trimestre" dans son PEA Sextant. Dans le détail, Amiral explique cependant : "Nous avons réduit notre position en SES. Le ralentissement brutal de la signature de nouveaux contrats auprès des réseaux de distributeurs indépendants ne compense plus l'attentisme des grandes enseignes. Si le chiffre d'affaire ralentit, notre marge de sécurité s'en retrouvera réduite d'autant. Nous avons allégé la ligne IMS au regard de la performance réalisée au premier trimestre et en adoptant une position plus prudente sur les sociétés cycliques de notre portefeuille. La fusion avec la société Jacquet renforce la position compétitive du nouvel ensemble." Au niveau des cessions, Amiral reconnaît avoir vendu TGS Nopec : "Nous avons vendu cette position à l'annonce de l'explosion du puits foré par BP dans le golfe du Mexique. Nous craignions un moratoire long sur la prospection offshore et une baisse des nouvelles commandes d'études sismiques. La baisse du titre de 35% sur le trimestre nous a incité à reconstituer progressivement notre position". A l'achat : "Nous avons introduit dans le portefeuille la société Trilogiq. Cette société propose aux industriels souhaitant améliorer leur productivité, un mobilier qui se monte comme un lego, pour s'adapter aux spécificités de chacun des postes de travail de la chaine de montage (...) Le marché final servi est de petite taille, proche de 250 millions de dollars et les acteurs sont peu nombreux. La barrière à l'entrée réside dans la qualité et le maillage du réseau commercial. La valorisation nous parait aujourd'hui très attractive : outre la rentabilité de la société qui affiche une marge nette de 13%, la trésorerie couvre pratiquement la moitié de la capitalisation boursière. De plus, la valeur d'entreprise représente moins de 3 années de résultat d'exploitation." AUT/ALO