(AOF) - Les chiffres d'affaires de Poujoulat et du groupe consolidé évoluent respectivement de +1,2% à 45,63 millions d'euros et de +5% à 62,53 millions d'euros au premier semestre 2010 contre -4,1% et +1,8% à la fin du 1er trimestre 2010. Le spécialiste des cheminées explique cette amélioration dans un contexte économique restant difficile par un regain d'activité au mois de juin et par le développement de nos ventes à l'exportation. " Nous mesurons actuellement une reprise de l'activité de construction tandis que la rénovation subit un léger tassement. A l'exportation, les marchés d'Europe du Nord restent difficiles, l'ensemble des secteurs d'activité (construction neuve, rénovation, tertiaire, industrie) étant orientés à la baisse ", a ajouté Poujoulat. Le spécialiste des cheminées a maintenu son objectif d'une croissance d'activité d'au moins 5% sur l'ensemble de l'exercice en cours. Le groupe précise que ses tarifs resteront stables sur 2010 bien que le coût des matières premières se soit très nettement apprécié sur les derniers mois. Il prévoit cependant de les revoir en début d'année 2011 afin de préserver ses marges et de poursuivre sa politique d'investissement à long terme.
Construction - Matériaux
Même si leur environnement s'améliore progressivement, les intervenants du secteur sont encore confrontés à un certain nombre de risques. Le marché européen de la construction demeure fragile car il n'y a pas de nette reprise de la demande de permis de construire. De plus, comme la crise de ce marché a débuté plus tard qu'aux Etats-Unis, la reprise se réalisera également plus tardivement. Les experts estiment qu'il faudra attendre 2011 pour que le marché du BTP européen se stabilise. Par conséquent certains analystes estiment que cette année, la demande de matériaux de construction devrait baisser de 5% en France. L'activité du secteur va donc continuer à être soutenue par la croissance dans les pays émergents. L'autre menace qui pèse sur les acteurs est l'évolution des couvertures sur les coûts énergétiques. Si elles sont actuellement favorables, ces couvertures devraient avoir un impact négatif dès le second semestre 2010. FTB/ACT/