GINGER : résultat opérationnel plombé par des coûts exceptionnels

18/08/2010 - 18:00 - Option Finance

(AOF) - Ginger a réalisé un résultat net de 0,8 million d'euro au premier semestre. Le résultat opérationnel a atteint 1,7 million d'euros, après prise en compte de 2 millions d'euros de coûts exceptionnels liés aux opérations en capital (coût d'acquisition de Coplan et de rapprochement avec Grontmij), contre 6 millions d'euros au premier semestre 2009. Le taux de marge opérationnelle de ma société d'ingénierie est ressorti à 1,2% et à 2,5% avant prise en compte des coûts exceptionnels liés aux opérations en capital (- 2,2 points). Le chiffre d'affaires s'est établi à 146,6 millions d'euros (+ 14,2%), en progression de 11% sur les métiers de l'Expertise et de l'Ingénierie et de + 20,5% sur la branche Télécoms. A périmètre comparable le chiffre d'affaires a progressé de 6,7%. Concernant ses perspectives, Ginger annonce que le chiffre d'affaires attendu au cours du second semestre devrait lui permettre de recouvrer un " niveau de rentabilité conforme à ses standards ". Commentant ces résultats et les perspectives, Jean-Luc Schnoebelen, Directeur Général du Conseil d'Administration, a déclaré : " Ce premier semestre a été marqué par une reprise des activités géotechniques, un retard de prise de commandes et de démarrage de projets dans le domaine de l'ingénierie environnementale consécutifs aux élections régionales et une bonne dynamique dans les télécoms du fait notamment de l'ouverture de nouveaux territoires ".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Après dix-huit mois de négociation, aucun accord n'a été conclu entre les syndicats et la fédération patronale sur la manière d'encadrer le portage salarial. L'article 19 de l'accord sur la modernisation du marché du travail a donné deux ans aux partenaires sociaux pour aboutir à un accord. Les négociations ont été confiées au Prisme, fédération professionnelle de la branche de l'intérim. Trois points étaient initialement au coeur des désaccords : le type de contrat retenu pour les missions comprises entre 18 et 36 mois, la rémunération minimale conventionnelle et la possibilité ou non pour les agences d'intérim de gérer des opérations de portage. Désormais seul le dernier point est source d'affrontement. En effet, le Prisme a notamment accepté l'utilisation de contrats à durée déterminée à objet défini pour les missions de plus de 18 mois. En revanche, les syndicats souhaitent que les agences d'intérim créent de véritables filiales de portage qui soient indépendantes alors que le Prisme préfère simplement la mise en place d'agences spécialisées. FTB/ACT/