EFG AM adopte une position légèrement vendeuse

25/08/2010 - 12:00 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Ayant acquis la conviction que le marché allait continuer de baisser, comme nous l'avions indiqué dans notre lettre précédente, nous nous sommes retirés dès le début de la semaine des marchés actions, et avons adopté une position légèrement vendeuse", affirme EFG AM dans sa lettre hebdomadaire. "Conformément à nos anticipations, les indices actions ont subi une seconde semaine de baisse consécutive et restent dans le canal tracé depuis le début du mois de mai, symptôme du manque de conviction qui caractérise le marché actuellement", ajoute le gestionnaire. "L'Eurostoxx50 et le CAC40 baissent de 2,4% sur la semaine, alourdissant ainsi les pertes qui dépassent -10% depuis le début de l'année. Paradoxalement, les marchés américains résistent mieux, à l'image du S&P500 qui ne cède que 0,7% sur la semaine, à -3,9% depuis le début de l'année. Signe de cette relative stabilité outre-Atlantique, l'indice de volatilité VIX perd 2,9% sur la semaine, à 25,5 points. Le repli est moins significatif en Europe où le V2X ne cède que 0,5% à 29,1 points." "La série des mauvaises surprises macroéconomiques en provenance des Etats-Unis s'est poursuivie avec la publication des nouvelles inscriptions au chômage en hausse sur la semaine (500.000 demandes d'allocation supplémentaires, un plus haut depuis neuf mois). L'indicateur de la Fed de Philadelphie sur les conditions économiques rencontrées par les entreprises a également pesé sur le marché en sortant à -7,7 pour le mois d'août, contre 5,1 en juillet. Les indicateurs du marché de l'immobilier restent également en berne et ne permettent pas d'envisager une reprise de l'activité à court terme." "En Europe, comme lors des semaines précédentes, les nouvelles sont plutôt bonnes. Les adjudications espagnoles et irlandaises ont rencontré une forte demande mardi 17 août, ce qui a contribué à une légère détente des spreads avec le bund allemand. En ce qui concerne les Etats jugés solides, la France, l'Allemagne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l'agence de notation Moody's estime que la situation s'est légèrement dégradée sur les trois derniers mois mais que les perspectives restent stables et qu'une dégradation de leur note n'est, pour l'instant, pas à l'ordre du jour. Toutefois, cette piqûre de rappel, associée à la réunion de crise organisée au Fort de Brégançon pour le sauvetage de la note de la France, a fait mauvais effet aux investisseurs, ce qui contribue à expliquer la différence de performance observée entre le marché européen et le marché américain cette semaine." AUT/ALO