(AOF / Funds) - Face au faible rendement qu'offrent de nombreux actifs, DNCA Finance juge opportun de s'intéresser aux "actions dites défensives à rendement élevé et pérenne, les actions dont le business model n'est pas axé uniquement sur la croissance économique, et enfin les sociétés en cours de restructuration". "Voilà pourquoi nous avons augmenté la part actions du portefeuille à 72% sachant que 7% sont vendus par l'intermédiaire de calls. L'exposition réelle est donc de 65%", ajoute le gestionnaire. "Depuis de nombreux mois, nous insistons sur la nécessité d'augmenter, tôt ou tard, la pondération des actions dans le portefeuille. Les taux monétaires sont proches de zéro, les obligations d'Etat ne rapportent pas plus que 2,5% sur dix ans (du moins pour des signatures de bonne qualité car la Grèce offre du 11%) et les obligations du secteur privé pour une signature telle que Saint-Gobain vous offrent du 4% sur huit ans (elles offraient du 8% il y a un an)." "Malgré toutes les incertitudes que l'on peut avoir sur les risques que font courir le niveau de dettes de certains Etats, et sur leur capacité à les rembourser, nos hypothèses d'investissement sont les suivantes (avec, il faut bien le reconnaître, quelques angoisses) : la croissance économique mondiale sera encore au rendez-vous en 2011, certainement plus faiblement que prévu ; les entreprises devraient conserver leur marge à un niveau très élevé car le partage de la valeur ajouté se fera toujours en leur faveur ; le coût du crédit restera à un niveau extrêmement faible ; nous excluons le risque de faillite du système bancaire qui, à n'en pas douter, entraînerait une violente contraction de l'activité, une récession, et par la même une forte baisse des marchés actions." AUT/ALO