AXA : George Stansfield devient directeur des Ressources humaines

13/10/2010 - 15:23 - Option Finance

(AOF) - George Stansfield remplacera Shu Khoo en tant que directeur des Ressources humaines du groupe Axa à partir du 1er novembre, annonce l'assureur. Cette fonction s'ajoutera à celle de directeur juridique du groupe, qu'il occupe actuellement. Avant de rejoindre le département juridique du groupe en 1996, George Stansfield a exercé 11 ans en tant que juriste en droit des sociétés dans le département juridique d'Axa Equitable, spécialisé en fusions et acquisitions impliquant les institutions financières, la règlementation de titres financiers et le droit des sociétés en général. " En tant que directeur Juridique, George a beaucoup apporté à Axa et a conduit avec succès le développement des équipes juridiques à travers le groupe ces 7 dernières années. Il a non seulement une excellente connaissance de l'entreprise mais également des compétences managériales hors pair qui, combinées à son éthique personnelle et ses valeurs professionnelles, me donnent entière confiance en sa capacité à relever ce nouveau défi. Il mènera cette nouvelle mission, j'en suis certain, avec l'engagement et la passion dont il a fait preuve ces dernières années ", a commenté Henri de Castries.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Le groupe d'assurances bénéficie de solides positions concurrentielles à travers le monde. - La transparence de la communication financière du groupe est très appréciée par les analystes. - La nouvelle organisation globale en quatre secteurs (vie, épargne, retraite et dommages) doit dégager des synergies. Le groupe se concentre sur l'optimisation de ses marges sur toutes les lignes de métiers. - Axa s'est délestée d'activités peu rentables et acquises au fil du temps à un prix excessif. - Après s'être développé en Amérique du Nord et en Europe, le groupe redouble d'effort pour se faire connaître davantage dans les pays émergents. - Axa a un actionnariat stable, composé à près de 68% d'investisseurs institutionnels.

Les points forts de la valeur

- La forte exposition d'AXA aux obligations (81% dont la moitié en titres d'Etat) a inquiété les investisseurs récemment, en raison de la fragilité des finances publiques. De plus, les plus-values latentes du groupe sur la part en actions baissent en cas de chute des marchés. - Axa ne sera pas en mesure d'atteindre les objectifs chiffrés de son plan stratégique initial du plan (Ambition 2012), visant à doubler le chiffre d'affaires et à tripler le résultat opérationnel entre 2004 et 2012. - Le groupe a fait état d'une exposition de 500 millions d'euros à la dette grecque. - Certains analystes s'inquiètent des conséquences pour Axa de l'entrée en vigueur de Solvabilité II, début 2013. Ce régime prudentiel, qui s'appliquera aux assureurs européens, pourrait fragiliser AXA, qui est l'un des assureurs détenant le montant le plus élevé d'actifs incorporels. Il ferait donc partie des acteurs nécessitant le plus de capital supplémentaire.

Comment suivre la valeur

- En tant que valeur financière, AXA est, depuis la crise des subprimes, très volatile en Bourse, comme l'ensemble du secteur. - Les performances du groupe sont particulièrement sensibles à l'évolution des marchés financiers et des taux d'intérêt, en raison de son activité d'assureur qui consiste à encaisser les primes pour les investir ensuite, après déduction des réserves. - L'insolvabilité est le principal risque auquel sont confrontés les assureurs, tout comme le manque de liquidités pour les banques. - Axa est également soumis aux éventuels événements catastrophiques d'ordre météorologique (ouragans, tempêtes de vent ou de grêle, séismes), des incendies, explosions et inondations ou des actes de terrorisme. De tels évènements, suivant leur ampleur, peuvent peser sur le cours de la valeur. - La mise en place de Solvency II est à suivre de près. - Axa s'est fixé comme objectif de faire partie des cinq premiers assureurs sur tous les marchés d'Europe Centrale et de l'Est d'ici 2012.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Après cinq années de baisse, les professionnels estiment que les tarifs de l'assurance auto devraient être orientés à la hausse pour au moins trois ans. La progression pourrait se situer entre 3% et 5% en 2011. Sur trois ans, les assureurs espèrent une progression globale de près de 10%. Cette évolution résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs. Premièrement, avec une grande fréquence d'évènements climatiques (notamment tempêtes Klaus et Quinten), le nombre de demandes de réparation a explosé. De plus, la baisse du prix de l'essence a incité davantage de français à utiliser leur voiture. Le trafic routier a progressé entre 4% et 5% en 2009. Les automobiles respectent moins les limitations de vitesse, ce qui accroît le nombre d'accidents avec dégâts matériels (+2% en 2009). Enfin, le coût moyen des réparations s'est surenchéri (+3% à +4% par an). Conséquence : le ratio combiné de l'assurance auto, qui en rapportant les sinistres et les coûts aux primes est un indicateur clé, a gagné 7 points en 2009. A 109%, il a atteint son pire niveau depuis 1998. Les assureurs réagissent à cette détérioration en augmentant leurs tarifs. FTB/ACT/