ING IM attend une amélioration des chiffres US pour surpondérer actions

15/10/2010 - 11:38 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Début juillet, nous étions légèrement surpondérés en actions. A la mi-août, nous sommes revenus à une position neutre des actions/obligations. Même dans notre scénario de faible croissance, les actions mondiales pourraient progresser de 5 à 10% d'ici fin 2010. Nous attendons toutefois une confirmation de l'amélioration des chiffres macroéconomiques américains avant de surpondérer à nouveau les actions", affirme ING IM dans son rapport trimestriel. "Au sein des portefeuilles larges, nous avons conservé pour des raisons stratégiques une large diversification avec des obligations d'entreprises (à haut rendement), des ABS (titres adossés à des actifs) et des obligations des pays émergents (...) Au sein des portefeuilles d'actions régionaux, nous avions une nette préférence pour les marchés émergents à la fin septembre. Nous privilégions les grandes capitalisations affichant un bilan sain, une croissance stable et des dividendes satisfaisants." "Le taux de croissance de l'économie mondiale devrait ralentir, alors que la croissance demeurera solide dans les pays émergents. Aux Etats-Unis, le secteur privé devrait avoir du mal à faire face à la disparition des stimulants (stocks, pouvoirs publics). Nous tablons sur une croissance inférieure à la moyenne. Nous nous attendons à ce que la Réserve fédérale procède à un nouvel assouplissement quantitatif, probablement fin 2010/début 2011. Les banques centrales du Royaume-Uni et du Japon envisagent également de renforcer leur assouplissement quantitatif via le rachat de davantage d'obligations d'Etat." "Dans la zone euro, l'Allemagne est la locomotive. Les divergences entre les économies fortes et les économies faibles devraient augmenter. Beaucoup dépendra de la vigueur de la croissance domestique des pays du noyau dur, surtout l'Allemagne. Nous tablons sur une poursuite du repli de l'inflation (désinflation), mais ne prévoyons pas de déflation (attentes inflationnistes négatives persistantes). Le risque déflationniste est cependant plus grand que le risque inflationniste, surtout aux Etats-Unis et dans les pays périphériques de la zone euro. Les banques centrales devraient maintenir leurs taux officiels à des niveaux extrêmement faibles au cours des douze prochains mois. Contrairement à ce qui s'est passé durant la crise du crédit, les hommes politiques hésitent à introduire d'ambitieuses mesures de stimulation." "Dans les pays du noyau dur de la zone euro, les pouvoirs publics risquent de procéder trop rapidement à des économies trop importantes. Les investisseurs doivent tenir compte d'une augmentation des risques politiques. A plus long terme, les obligations risquées pourraient continuer à mieux performer que le papier d'Etat. Nous estimons la croissance bénéficiaire des actions mondiales à 40% en 2010 et 10% en 2011. La volatilité n'a pas disparu sur les marchés. Sur la base des valorisations, les marchés matures pourraient selon nous avoir progressé de 5 à 10% d'ici fin 2005." AUT/ALO