Dix bonnes raisons d'investir sur les marchés émergents (HSBC Global AM)

18/10/2010 - 15:25 - Option Finance

(AOF / Funds) - "Ces derniers temps, de nombreux investisseurs misent plus que jamais sur les marchés émergents. D'autres l'envisagent pour la première fois", rapporte HSBC Global Asset Management, qui estime pour sa part qu'il existe "au moins dix bonnes raisons d'envisager d'investir sur les marchés émergents à long terme". Première raison, pour le gestionnaire, leur maturité : "Les économies émergentes travaillent au renforcement de leur solidité financière depuis les périodes de difficultés économiques, et deviennent dans certains cas plus solides que leurs homologues dans les pays développés. Avec la réforme entreprise par les autorités publiques, les marchés émergents ont réalisé d'énormes progrès dans la mise en oeuvre de leurs politiques économiques. [-73]· l'heure actuelle, des forts taux de croissance économique sont attendus et il semble que des politiques fiscales et monétaires avisées soient mises en oeuvre." "Autre signe de maturité : des événements notables se sont produits au cours des dix dernières années, comme l'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce en 2001, ou la Banque industrielle et commerciale de Chine réalisant la meilleure entrée en Bourse en 2006." Deuxième raison, la présence de certaines des sociétés les plus grandes et plus florissantes du monde. "De très nombreuses sociétés en pleine croissance sont désormais implantées dans les marchés émergents mondiaux et sont très actives sur les marchés développés. Des géants de l'électronique comme LG et Samsung, et les constructeurs automobiles comme KIA et Hyundai y sont solidement établis." Troisième raison, l'augmentation des richesses. "La population des marchés émergents s'enrichit, ce qui entraîne des changements sociaux et une hausse de la demande locale. Cette évolution signifie que les marchés émergents deviennent de moins en moins dépendants de la solidité du reste du monde. Ainsi, au plus fort de la crise financière mondiale, le Brésil, bien que touché, enregistrait encore une baisse du chômage et une hausse des salaires. Les consommateurs locaux sont restés un puissant moteur pour l'économie tout au long de cette période. Plus de 80% de la population mondiale vit dans des pays émergents, dont la moitié dans les marchés BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). Ces chiffres étant en constante augmentation, une légère amélioration de la richesse par habitant, aurait un impact considérable." Quatrième raison, une démographie favorable. "Nombre de marchés émergents bénéficient d'un dynamisme démographique. En Inde, 30% de la population a moins de 15 ans. Tandis que la population russe vieillit, le Brésil a la cinquième population mondiale, et la Chine représente la plus importante réserve de main d'oeuvre. Une donnée importante, puisqu'une population plus jeune signifie une plus grande productivité par rapport aux populations vieillissantes des pays développés. Ils deviennent, à leur tour, consommateurs de biens et services nationaux. Par exemple : 2,8 milliards des consommateurs mondiaux vivent dans les quatre économies BRIC." Cinquième raison, une abondance de ressources naturelles. "Les marchés émergents abritent les deux-tiers des ressources naturelles de la planète et devraient continuer à bénéficier d'une explosion de la demande, avec en tête la Chine. La Russie est riche en pétrole tandis que des marchés tels que le Brésil regorgent de minéraux. Bien que, traditionnellement, le flux commercial s'effectuait des pays en développement vers les pays développés, il existe aujourd'hui des échanges commerciaux plus importants entre pays émergents. Par exemple : le premier partenaire commercial du Brésil n'est plus les États-Unis mais la Chine." Sixième raison, des institutions financières plus solides. "D'une manière générale, les institutions financières des marchés émergents ont été moins impliquées dans la crise de la dette. Les banques ont eu tendance à suivre des méthodes bancaires plus traditionnelles, plutôt que d'avoir recours à des instruments de dette qui ne pourraient être remboursés." Septième raison, une croissance économique plus dynamique. "Tandis qu'il règne un climat d'inquiétude quant à la croissance de marchés comme le Royaume-Uni, les États-Unis et la zone euro, les prévisions de croissance des pays émergents sont optimistes et ont été revues à la hausse. HSBC évalue la croissance moyenne du PIB des économies BRIC à environ 7,5% en 2010 et 6,3% en 2011, contre une croissance de 2,4% en 2010 et de 1,9% en 2011 dans les pays développés. On ne peut pas systématiquement considérer que les marchés des actions et la croissance économique sont parfaitement corrélés, mais cet indicateur est un bon départ." Huitième raison, l'augmentation du nombre de marchés émergents. "Les marchés émergents sont très dynamiques. Israël a récemment rejoint les pays composants l'indice MSCI Monde. Le Mexique et la Corée du Sud devraient également rejoindre cette catégorie dans un avenir proche. Pendant ce temps, la nouvelle génération de marchés émergents, appelée les nouvelles frontières, fait son entrée dans le paysage économique mondial." Neuvième raison, les valeurs s'échangent à un cours inférieur à celui des pays développés. "A quelques exceptions près, les valeurs des sociétés des pays émergents s'échangent à un cours inférieur aux niveaux de tendance, que ce soit en termes de cours/bénéfices (PER) ou de cours/valeur comptable (PBR). Les actions des marchés émergents s'échangent à un coefficient PER forward de 10,7, soit une décote de 9% par rapport aux marchés des pays développés. Elles s'échangent également à un coefficient PBR de 2, soit une surcote de 18% par rapport aux marchés des pays développés. Les prévisions de croissance des bénéfices par action pour 2010 sont les plus optimistes dans les pays émergents d'Asie (43%), d'Amérique Latine (25%) et d'EMEA (24%), contre 36% dans les pays développés." Enfin, dernière raison avancée par le gestionnaire, une baisse progressive du risque politique. "Bien que le risque politique représente une réelle menace dans certains pays, il existe des zones où les réformes politiques ont clairement un impact positif. Le calme avant les élections présidentielles d'octobre 2010 au Brésil illustre cette tendance. Bien que les répercussions soient faibles à ce jour, le marché des actions avait chuté de près de 40% lors de précédentes élections." AUT/ALO